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L'approche royale pour faciliter l'intégration socioprofessionnelle des jeunes

L'intérêt royal accordée aux jeunes confirme de manière éclatante l'attachement du Souverain aux nobles valeurs de solidarité et la détermination sans faille de Sa Majesté à assurer l'égalité des chances pour tous.

L'approche royale pour faciliter l'intégration  socioprofessionnelle des jeunes
La capacité d'accueil de l'Office est de quelque 340.000 stagiaires au titre de l'année 2013-2014, à travers un réseau de 329 établissements.

Le lancement des travaux pour la construction à Casablanca d’un centre de formation professionnelle dans les métiers de services à Hay Hassani et la pose de la première pierre d'un centre de commercialisation au profit de la micro-entreprise solidaire, à la gare ONCF du quartier de l’Oasis, sont autant d'actions qui dénotent la fibre sociale et humaniste de S.M. le Roi Mohammed VI. Cet intérêt particulier confirme de manière éclatante l'attachement du Souverain aux nobles valeurs de solidarité et la détermination sans faille de Sa Majesté à assurer l'égalité des chances pour tous. Il traduit également la volonté royale de combattre toutes les formes d'exclusion et de marginalisation et de renforcer les manifestations d'entraide sociale.

Ces projets, devont êtreréalisés par la Fondation Mohammed V pour la solidarité pour un investissement global de 30 millions de dirhams, intéresse d'abord la construction d’un centre qui a pour objet la formation et la qualification des jeunes dans des métiers porteurs facilitant leur intégration socioprofessionnelle. Ce centre doit assurer un rôle éminemment important dans l'encouragement des jeunes à poursuivre leurs études, à s'émanciper et à faire étalage de leurs compétences intellectuelles. Il doit aussi favoriser leur accès à différents outils et moyens d'intégration sociale et d'insertion professionnelle, à travers notamment des formations qualifiantes dans des métiers générateurs de revenus et la promotion d'activités culturelles, sportives et surtout associatives.


Il contribuera ainsi à l'épanouissement et à la socialisation des personnes cibles en créant des activités culturelles et sociales qui encouragent la responsabilisation et l'engagement volontaire des jeunes, notamment dans l'action associative. La concrétisation de ce projet témoigne de la priorité accordée par la Fondation aux jeunes en tant qu’acteurs importants dans les équilibres sociétaux et dans la relance de la dynamique socioéconomique de développement local et national. Pour rappel, cette institution, reconnue d’utilité publique, a créé des instituts spécialisés qui permettent une formation qualifiante dans les métiers de l'artisanat, de l'agriculture, de la pêche maritime et du bâtiment. Vu l'impact de cette formation sur l'emploi, la Fondation a confié à l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) et aux départements disposant de programmes de formation spécialisés et reconnus la gestion d'une vingtaine de centres réalisés dans ce cadre. Il faut noter que dans ce domaine, le Maroc a connu d'énormes avancées, en particulier à partir de 2002, notamment après les Hautes orientations de S.M. le Roi Mohammed VI pour le développement de ce système en vue d'accompagner les projets structurants initiés au Royaume.

Ces projets ont permis de créer un nombre important de postes d'emplois érigeant le pays au niveau des pays développés puisque le système de formation professionnelle au Maroc reste un exemple aux niveaux africain, arabe et européen. Par ailleurs, le futur espace de commercialisation des produits dédiés à la micro-entreprise va permettre un meilleur accès au marché et une ouverture sur les partenaires éventuels. Sur ce registre et en application des Hautes instructions de S.M. le Roi, la Fondation Mohammed V pour la solidarité, en concertation avec les acteurs de la microfinance au Maroc, a mis en place le Centre Mohammed VI de soutien à la microfinance solidaire, un espace qui déploie ses activités autour de trois axes stratégiques principaux, à savoir la formation des agents des associations de micro-crédit et les bénéficiaires de micro-crédits, la mise en place et la gestion d’un Observatoire dédié à la microfinance et l’appui à la promotion et la commercialisation des produits des bénéficiaires. Ce centre a été inauguré fin 2007 par S.M. le Roi. 

La Fondation Mohammed V apour la solidarité

La Fondation Mohammed V pour la solidarité créée sous la présidence effective de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 1999 et reconnue d’utilité publique contribue avec les autres acteurs sociaux à la lutte contre la pauvreté. Cette Fondation bénéficie du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social de l’Organisation des Nations unies. Ses axes d’intervention concernent l’humanitaire (à travers l’assistance aux victimes de catastrophes naturelles, soutien alimentaire particulièrement pendant le mois de Ramadan, accueil des Marocains résidant à l’étranger, soutien des programmes des associations), l’assistance des populations en situation précaire (initiation ou réalisation de centres sociaux : centres de soutien et de promotion de la femme, maisons d'accueil et d'hébergement d'enfants et de personnes âgées, foyers de jeunes filles, maisons d’étudiants, structures d'accueil, de formation et d'insertion des handicapés, complexes d'encadrement et d'animation socioculturelle et sportive des jeunes, construction de centres de santé et équipement des hôpitaux publics… le développement durable (amélioration des infrastructures de base, alphabétisation, éducation informelle, formation professionnelle, développement d’activités et création d'unités génératrices de ressources durables notamment au profit de la femme rurale) et le soutien aux associations (soutien financier et logistique aux associations partageant les mêmes objectifs et valeurs avec la Fondation).

La nouvelle stratégie nationale de formation professionnelle 

D’après le directeur général de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) Larbi Bencheikh, la capacité d'accueil de l'Office est de quelque 340.000 stagiaires au titre de l'année 2013-2014, à travers un réseau de 329 établissements, soit une progression de 10% par rapport à un an auparavant. Cette croissance est particulièrement significative dans les secteurs porteurs d'emploi, par exemple l'Institut des métiers de l'aéronautique (IMA), qui a pu intégrer, au bout de deux ans et demi d'existence, quelque 700 jeunes dans le marché de l'emploi. Durant la dernière décennie, l’Office a formé presque un million de jeunes avec un taux d’insertion compris entre 75 et 100%. Une grande importance est accordée aux secteurs porteurs de l’économie régionale (Industrie, BTP). Une ouverture sur de nouveaux secteurs s’est opérée ces derniers temps vers de nouveaux métiers concernant plus particulièrement l’agroalimentaire, le tourisme, le transport, la logistique, l’automobile… Cette orientation fait partie de la nouvelle stratégie nationale de formation professionnelle qui verra le jour vers la fin de l'année en cours. Selon le ministre délégué auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la formation professionnelle, Abdelâdim El Guerrouj, cette stratégie nationale ambitionne de hisser le niveau de qualité de la formation professionnelle au Maroc et améliorer notamment la compétitivité de l'entreprise marocaine. Cette stratégie couvrira plusieurs sujets fondamentaux qui vont permettre aux jeunes, leviers de l'économie nationale, de trouver un emploi dans des conditions favorables et répondre aux attentes de l'économie nationale et aux besoins des professionnels. Dans ce cadre, un baccalauréat professionnel sera lancé en septembre prochain, dans les établissements de l'éducation nationale et la création de centres d'excellence dans les métiers de la formation professionnelle ayant pour objectifs d'offrir aux jeunes une formation de haute qualité.

L'entrepreneuriat social

L'entrepreneuriat social est défini comme étant une forme d'entrepreneuriat au service de l'intérêt général. De ce fait, il recouvre l’ensemble des initiatives économiques dont la finalité principale est sociale ou environnementale et qui réinvestissent la majorité de leurs bénéfices au profit de cette mission. L'entrepreneuriat social est apparu au cours des années 1990 en Europe et aux États-Unis avec des approches différenciées. Le réseau européen de recherche sur l’émergence des entreprises sociales retient cinq indicateurs pour appréhender la dimension sociale de ces entreprises : un objectif explicite de service à la communauté ; une initiative émanant d’un groupe de citoyens ; un processus de décision non basé sur la propriété du capital ; une dynamique participative impliquant différentes parties concernées par l’activité (travailleurs rémunérés, usagers, bénévoles, pouvoirs publics locaux, etc.) et une distribution limitée des
bénéfices.

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