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Jeudi 28 Mars 2024
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L’Afrique à l’honneur

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Cette année, les organisateurs de Mawazine, rythmes du monde, sont appelés à conforter ses acquis. Et ils le savent. L’enjeu est de taille. Le festival accueille, comme d’habitude, les stars mondiales de la world music, du 30 mai au 7 juin prochain. Et pour faire bonne mesure, l’événement dédie une bonne partie de sa programmation à la musique africaine. Il s’agit d’une ode lumineuse à ce continent noir et à ses traditions ancestrales. Le tout dans un rendu tout à fait contemporain.

Mawazine pose ainsi un jalon de plus d'une musique chaloupée, festive et hautement poignante. Ainsi, la scène de Bouregreg, édifiée sur une esplanade dallée qui offre une vue imprenable sur la Casbah des Oudayas, est entièrement réservée à l’Afrique et aux multiples facettes de sa musique. Les festivités se sont ouvertes vendredi 30 mai, avec deux légendes vivantes de la musique africaine : Hughes Masekela et Manu Dibango. Le premier est un excellent trompettiste et cornettiste sud-africain. Et le deuxième est le saxophoniste Camerounais le plus célèbre du contient. Samedi, le public retrouve Ben L’Oncle Soul, le maestro français de musique soul pour un concert inédit qui restera certainement dans les annales. L’habituée du festival, Angelique Kidjo, venue tout droit du Bénin, convie le public à une prestation empreinte de subtilité rythmique. Il y aura aussi le big band originaire de Sao Paolo, Brixiga 70, qui ravira le public lundi 2 juin, avant que le groupe Zebda, venu tout droit de Toulouse, ne s’invite sur scène le lendemain soir pour un véritable moment de détente.

Le mercredi 4 juin, ce sera au tour de Lyeoka, artiste américain d’origine nigériane, qui donnera au festival l’allure d’une prouesse lyrique d’exception exclusivement réservée aux festivaliers de cette édition. Le rappeur Youssoupha est lui aussi de la fête pour un concert ancré dans la tradition du hip-hop dans la plus pure de ses formes.

Le 6 juin, le public aura droit à un concert empreint de la culture wassoulou, parfait mélange de sons folks, blues et jazz, avec la diva malienne Fatimatou Diawara, chanteuse et guitariste. Voilà de quoi donner du plaisir aux mélomanes, plus nombreux d’une année à l’autre, qui connaissent bien cette source et savent que cette image n’est pas loin de la réalité de l’Afrique contemporaine.

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