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Selon l'Agence MAP, lors de cette rencontre, organisée par l'Instance autonome de défense des droits de l'Homme, en présence de représentants de la société civile, les intervenants ont affirmé que le chemin tracé par le Maroc pour l'édification de l'État de droit et la protection des droits de l'Homme reflétait sa volonté d'aller de l'avant dans ce domaine.
Ils ont assuré que les mécanismes des droits de l'Homme au Maroc constituaient, désormais, un modèle à suivre pour le continent et le monde, vu l'interaction positive du Royaume avec les mécanismes onusiens des droits de l'Homme et sa participation à la construction et à l'extension de l'espace des libertés et du respect des droits de l'Homme. Les intervenants ont, aussi, noté que les institutions nationales des droits de l'Homme avaient joué un rôle central dans la promotion des nouveaux mécanismes des droits de l'Homme en encourageant le gouvernement à devenir partie prenante des nouvelles conventions des droits de l'Homme et des protocoles y afférents. Ces institutions ont assumé un rôle important en veillant à intégrer les principes des droits de l'Homme dans les programmes d'enseignement dans les établissements scolaires et universitaires, ainsi que dans les programmes de formation des responsables chargés de l'exécution des lois, ont-ils expliqué.
D'autre part, l'Instance autonome de défense des droits de l'Homme a relevé que le Maroc, en tant que membre de la communauté internationale, avait contribué à renforcer ce système universel à travers l'extension de ses mécanismes nationaux des droits de l'Homme et la création d'un système juridique renforcé par de véritables garanties en matière de droits de l'Homme.
Et de souligner que le colloque a pour objectif d'enrichir le débat sur les mécanismes internationaux en matière de droits de l'Homme et sur l'adaptation du système national des droits de l'Homme avec la philosophie internationale dans ce domaine en vue de consacrer les points forts du modèle marocain et d'en signaler les faiblesses.
