Le WAC est à terre, mais le WAC est toujours vivant. Dimanche, la famille wydadie a montré sa capacité à surmonter les obstacles. L’assemblée générale que tous les observateurs présentaient comme explosive s’est passée dans un climat de responsabilité, mais le plus dur est à venir pour le nouveau président qui devra avant tout rassembler la famille du WAC s’il veut aller de l’avant. «Je lui souhaite pleine réussite», lance Driss Chraïbi, figure de l’opposition au président Akram. Et de poursuivre : «J’espère que Naciri tiendra sa parole concernant les cartes d’adhésion». Avant de penser recrutement ou comment renflouer les caisses du club, Naciri doit rapprocher les points de vue entre toutes les composantes du club afin de ramener la sérénité au complexe Mohamed Benjeloun. Il devra également tendre la main aux différentes associations de supporters qui boycottent depuis plusieurs mois le club.
Sans ses supporters, le mythique club bidaoui ne décollera pas
Le nouveau patron devra également trouver des ressources financières conséquentes pour éponger les dettes du club et effectuer un recrutement de qualité afin de pouvoir se mêler à la course pour le titre. Il est à signaler que le WAC a vécu une saison 2013-2014 très mouvementée. La tension a atteint son paroxysme avec l’organisation de plusieurs sit-in devant le complexe Mohamed Benjelloun. Loin de fléchir, le mouvement de contestation contre l’ancien président Akram s’enracine encore un peu plus jusqu’au boycott des matchs du club. Et le comble, c’était l’attaque criminelle orchestrée par certains pseudo-supporters contre les joueurs et le staff technique du club.