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Conduite par David. P. Meyer, la délégation danoise a pris part, samedi dernier à Marrakech, à un déjeuner-débat initié par le Centre des jeunes dirigeants (CJD) et au cours duquel ont été présentés les atouts de l’économie nationale et les opportunités d’investissements et d’affaires offe rtes par le Maroc dans différents secteurs. Cette rencontre a été l’occasion pour Hicham Zoubaïri, président national du CJD, Hassan Laâziri, directeur général de CDG Capital Private Equity, et Mohamed Benhaddou, directeur financier à CFG Group, d’exposer les potentialités dont regorge le Royaume et les multiples opportunités d’investissements qu’il offre dans un climat d’affaires très attrayant. Ils se sont arrêtés, dans ce cadre, sur les grands chantiers de réformes tous azimuts engagés par le Maroc et ont donné un aperçu sur les métiers mondiaux du Royaume, dont l’automobile, l’aéronautique, l’offshoring, l’électronique, la logistique, le textile, le tourisme et les énergies renouvelables.
Ils ont également fait observer que le climat des affaires au Maroc, dont l’amélioration fait l’objet d’un intérêt particulier, a attiré nombre d’enseignes internationales comme «Renault», «Safran» et «Bombardier». Le Maroc constitue aujourd’hui une passerelle et une plateforme régionale très attractive en termes d’échanges et d’investissements de par notamment sa stabilité politique, sa position géostratégique, son ouverture commerciale, son statut d’investisseur de référence en Afrique et le développement de ses infrastructures, dont 15 aéroports internationaux, le port Tanger-Med, la ligne à grande vitesse (LGV) Tanger-Casablanca et le réseau autoroutier, ont-ils affirmé.
Après avoir relevé que le Royaume est lié par des accords de libre-échange (ALE) à nombre de puissances économiques mondiales, dont l’Union européenne et les États-Unis, ils ont estimé que le Maroc s’affirme désormais comme un «hub» régional d’investissements pour l’Afrique et émerge en une véritable plateforme de production et d’exportation vers le continent noir.
Dans ce contexte, l’accent a été mis sur les moult avantages qu’offre le Maroc en tant que porte d’entrée obligée aux investisseurs étrangers désireux d’exporter ou de conquérir des marchés sur le continent africain.
Cette rencontre a été mise à profit pour passer en revue les potentialités dont recèle le Maroc, les secteurs les plus attractifs de la stratégie industrielle nationale et les incitations fiscales offertes aux investisseurs et apporteurs de capitaux, a signalé Hicham Zoubaïri dans une déclaration au journal «Le Matin».
«Au CJD, nous jouons pleinement notre rôle consistant à attirer des investissements en vue de monter des projets et de créer de l’emploi», a-t-il dit, faisant remarquer que leur «mission est de diversifier les sources d’investissements et de s’ouvrir dans ce sens sur d’autres pays tels le Danemark et les autres pays scandinaves». Le président du CJD a d’autre part souligné que les hommes d’affaires danois ont été impressionnés par le niveau de développement atteint par le Maroc et aussi par son élan de modernité et d’ouverture.
Abondant dans le même sens, David P. Meyer a fait savoir que le choix du Maroc pour la tenue de la biennale 2014 du «VL 52» s’explique, entre autres, par la forte présence du Royaume en Afrique, un atout indéniable, à ses yeux, de nature à favoriser un meilleur accès aux marchés du continent. Après avoir qualifié d’attractif le climat des affaires au Maroc, il a fait part de la disposition de nombre de ses confrères de la délégation de tirer profit des excellentes opportunités d’investissements pour monter des projets et des joint-ventures dans le Royaume.
Quant aux secteurs qui ont le plus attiré l’attention des hommes d’affaires danois, P. Meyer a indiqué qu’outre le tourisme, secteur stratégique pour le Maroc, il y a lieu de citer l’automobile et l’aéronautique. Durant son séjour de cinq jours au Maroc, la délégation danoise a également visité le technopole de Nouaceur et a eu des entretiens à Casablanca avec des responsables de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et du Centre régional d’investissement (CRI).
Promouvoir les droits de l’Homme dans l’entreprise
La protection et le respect des droits de l’Homme dans le monde des affaires ont toujours été au centre des débats tant au niveau international que national. Dans ce contexte, la section du Centre des jeunes dirigeants (CJD) de Marrakech et la Commission régionale des droits de l’Homme de Marrakech-Safi (CRDH) viennent de signer une convention de partenariat portant sur la coopération et la coordination des deux instances dans la perspective de promouvoir la culture des droits de l’Homme dans le milieu des affaires, en général, et au sein de l’entreprise au niveau de la région en particulier.
En vertu dudit accord, la CRDH s’engage à assurer une formation destinée à renforcer les capacités des membres de la section du CJD de Marrakech dans les domaines, notamment, des droits de l’Homme et leur implication dans les activités de l’entreprise, du référentiel normatif et juridique qui régit la question des droits de l’Homme dans l’entreprise, ainsi que des pratiques de gestion des risques sur les droits de l’Homme par les entreprises. La CRDH convient de mener en commun accord avec le CJD des activités en relation avec les thématiques des droits de l’Homme dans le milieu des affaires et de mettre à la disposition du Centre le fonds bibliothécaire dont elle dispose (études, mémorandum, livres, CD et autres publications). La Convention prévoit aussi l’organisation par la CRDH de journées de sensibilisation à l’esprit entrepreneurial dans les établissements scolaires et universitaires, étant entendu que la Commission régionale est cosignataire de plusieurs accords de partenariat, notamment avec l’Académie régionale de l’éducation (AREF) et l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM). Pour sa part, le CJD s’engage à diffuser la culture des droits de l’Homme dans le monde des affaires et plus particulièrement au sein de l’entreprise, sensibiliser les nouveaux porteurs de projets à l’importance du respect des droits de l’Homme, organiser en commun accord avec la CRDH des conférences et des journées d’étude autour de cette thématique et à informer la Commission régionale de toute violation des droits de l’Homme constatée dans une entreprise ou dans toute autre structure économique.
