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Et si la CAF était mouillée !

Les soupçons de corruption pour l'attribution du Mondial 2022 au Qatar se multiplient malgré les démentis. Dernières révélations en date, celles de Phaedra Almajid, de la communication du comité de candidature Qatar 2022. Almajid souligne que «les responsables qataris ont proposé en janvier 2010 à Luanda de l'argent à des dirigeants du football africain, sans toutefois citer de noms». Des révélations qui risquent d’aggraver les difficultés de la FIFA et éclabousser l’image de la CAF.

Et si la CAF était mouillée !
Joseph Blatter, président de la FIFA, dévoilant le nom du Qatar, pays hôte de la Coupe du monde 2022. bPh. DR

Alors que la FIFA croit avoir clos définitivement le dossier de l’attribution de la Coupe du monde 2018 et 2022 en concluant qu’«il n'y a pas lieu de se repencher sur le processus d'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar et encore moins de le rouvrir», l’ancienne chargée de la communication du comité de candidature Qatar 2022 vient de remuer le coteau de la plaie en indiquant dans un entretien à Magazine français, «France Football», que les responsables qataris ont proposé en janvier 2010 de l'argent à des dirigeants du football africain. Elle évoque ainsi une réunion qui s'est tenue dans la suite d'un hôtel de Luanda, la capitale de l'Angola, où était organisé en janvier 2010 le congrès de la confédération africaine.

Une personne «indique que les Qataris sont ravis de la présence (d'un) haut dirigeant (du foot africain) et qu'ils souhaitent faire bénéficier sa fédération d'un don d'un million de dollars», raconte-t-elle à France Football. «Ce monsieur répond, sans même un regard pour le Qatari : “Ah, un million de dollars... Pourquoi pas un million et demi de dollars”. Et le Qatari dit qu'il espère pouvoir compter sur son soutien. L'intéressé lui assure que c'est le cas. Et c'est fini», ajoute-t-elle. Selon elle, la même scène aura lieu avec deux autres responsables du foot africain. Elle n’a, en revanche, cité aucun nom de responsables africains ni de dirigeants qataris.

Phaedra Almajid, qui a observé jusque-là le silence, a décidé de contre-attaquer après que son anonymat a été compromis par la synthèse rédigée par Hans-Joachim Eckert, président de la chambre de jugement de la commission d'éthique de la FIFA. «Eckert et la FIFA n'ont pas été loyaux envers moi. Eckert m'a jetée aux lions en m'identifiant dans son rapport», estime Mme Almajid.
Ces nouvelles révélations compromettantes pour le Qatar sont une aubaine pour les Anglais qui ne cessent de crier au scandale depuis l’attribution du Mondial 2022 au Qatar. 

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