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L’idée est que souvent l’attention est portée sur les succès des entrepreneurs, mais pas assez sur les difficultés qu’ils ont pu rencontrer tout au long de leur parcours et les leçons apprises de ces obstacles à la réussite. Et c’est grâce à Soraya Joundy, co-fondatrice du TEDx Casablanca, que ce concept a été importé au Maroc en partenariat avec le New WorkLab, pour devenir un rendez-vous mensuel organisé chaque deuxième jeudi du mois. Après une première rencontre animée par trois talentueux entrepreneurs qui a su susciter un partage d’expériences assez unique, une deuxième a été organisée la semaine dernière, animée par quatre entrepreneurs opérant dans différents secteurs : Mohamed Ezzouak, le fondateur du portail Yabiladi, Mohamed Attahri, le co-fondateur de la startup Greendizer, Valérie Liais, la co-fondatrice des studios Iwa, et le réalisateur de la série L’couple et co-fondateur de Wangto Studio, Amir Rouani.
Le concept intitulé «Fuckup Night», qui peut être traduit par échecs entrepreneuriaux est avant tout une occasion de montrer aux autres porteurs de projets que le fait d’entreprendre est synonyme de challenges à relever. Lors de cette soirée riche en échanges, les intervenants ont tous parlé de difficultés d’ordres financiers, organisationnels ou autres qui bloquent le projet à un moment donné et qui peuvent provoquer l’échec du projet. Apprendre de ses erreurs pour perfectionner le projet, l’adapter, l’arrêter parfois ou l’abandonner pour se lancer dans une nouvelle aventure, savoir garder une certaine objectivité et avoir un regard d’ensemble du projet : les intervenants ont tous affirmé que sans difficultés et sans échecs, il est difficile d’apprendre et de réussir.
