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«Nous avons réussi à obtenir des aides substantielles qui vont nous rendre très compétitifs»

«Nous avons réussi à obtenir des aides substantielles  qui vont nous rendre très compétitifs»

Le Matin Auto :  Après une bonne année 2012, les ventes de la marque Opel ont chuté de 18% à fin 2013 (1 480 immatriculations l’année dernière, contre 1 810 en 2012). Quelles sont les raisons de cette contre-performance ?
Paulo Fernandes : Pour moi, il n’y a pas eu une grosse baisse des ventes de la marque Opel. L’année 2013 s’inscrit dans le même niveau de l’année 2012, avec une légère baisse. Cette dernière s’explique tout simplement par l’absence du modèle Insignia, pendant une bonne partie de l’année et c’est ce qui a fait la différence. En revanche, je peux vous affirmer que les ventes de l’Astra ont bien augmenté par rapport à 2012.
Nous savions que 2013 était une année de transition. Aujourd’hui, nous avons le plaisir de lancer Insignia et nous sommes vraiment confiants par rapport à ce modèle. Les premiers jours de lancement montrent bien qu’il y avait une réelle attente des clients puisque nous enregistrons beaucoup de commandes. Nous sommes également assez confiants pour la marque Opel en cette année 2014 puisque nous avons réussi à obtenir de la part du constructeur des aides substantielles sur certains modèles qui vont nous rendre très compétitifs dans les mois à venir.

Outre cette action menée avec le constructeur et qui concerne le positionnement tarifaire, y a-t-il d’autres démarches à même de vous aider à revenir à la charge ?
L’on peut proposer de super tarifs, mais si le client ne fait pas confiance au réseau de distribution ou au service après-vente (SAV), cela ne marchera pas.
Il nous a donc fallu, pendant l’année 2013, nous focaliser sur notre qualité de service. Et la qualité de service c’est :
1. La disponibilité des pièces de rechange.
2. Des tarifs compétitifs et transparents.
3. Des collaborateurs formés correctement pour réussir des «corrects» dès l’arrivée du véhicule dans les ateliers.
4. Des ateliers aux normes du constructeur. Tout cela a été, bel et bien, mis en place.
Aussi, puisque nous ne devrions pas nous arrêter à ce niveau, nous avons amélioré l’accompagnement du client. C’est un nouveau service chez CFAO dont je ne peux pas parler pour l’instant et que les clients vont découvrir très prochainement. Peut-être à l’occasion de l’Auto Expo, voire avant. La finalité de ce nouveau service c’est de pouvoir apporter tous les services possibles au client et pouvoir l’accompagner durant toute la vie du véhicule.

Plusieurs autres importateurs ont déjà lancé, ou se préparent à lancer la commercialisation des véhicules d’occasion (VO). Où en êtes-vous par rapport à ce chantier ?
Oui, l’activité VO est le sujet du moment. Nous aussi, nous y travaillons. Nous sommes en train d’élaborer un business plan, à partir duquel nous serions fixés quant à la viabilité et la rentabilité de cette activité. Personnellement, je pense que c’est une réelle opportunité, mais je pense également que toutes les conditions ne sont pas encore réunies pour la lancer cette activité au Maroc pour le moment. À titre d’exemple, la double mutation est toujours en vigueur. Ce problème engendre un surcoût et aussi bloque les véhicules pendant un certain temps.
Je pense que l’Aivam (Association des importateurs des véhicules au Maroc) est en discussion avec les autorités pour trouver une solution à cette problématique.
En tout cas, si nous nous rendons compte que cette activité peut être viable pour le Groupe, nous serons présents sur le marché. 

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