Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Spécial Elections 2007

Un match choc entre le Moghreb Tétouan et le Raja de Casablanca en ouverture

Le championnat national reprend du service avec d’emblée, un choc entre deux cadors. Le Moghreb Tétouan, champion en titre, accueille au stade Saniet R’mel, le Raja Casablanca, son dauphin. Mais sur l’échiquier du ballon rond national, d’autres candidats se mêlent à la course au titre.

Un match choc entre le Moghreb Tétouan et le Raja de Casablanca en ouverture

Champion en 2011-2012, pour la première fois de sa longue histoire, le Moghreb Tétouan a réitéré son exploit la saison passée, en remportant le titre, lors de la dernière journée. Les choses avaient pourtant bien commencé pour les Rojiblancos, mais au fil des journées, le manque d’effectif et d’expérience a eu raison de l’avance importante acquise par les hommes de Aziz El Amri. Ce dernier est à lui seul une véritable constante du club. Le technicien est aux commandes du MAT, pour la quatrième saison consécutive. Un véritable exemple de continuité. Le club de la ville de la colombe n’a pas fait dans les demi-mesures en ce qui concerne les recrutements. Par conséquent, plusieurs compartiments ont été renforcés avec des joueurs de qualité. Ainsi, Mouhcine Iajour, du Raja Casablanca, Anouar Hadouir, ex-milieu offensif de Breda (Pays-Bas), le Sénégalais Mourtada Fall, de retour dans son premier club après deux expériences au Koweït (avec Al Salmiya et Al Arabi), Said Grada, défenseur central en provenance de l'Olympique Khouribga, Faouzi Abdelghani, ancien ailier de l'Ittihad Djeddah et de Vitoria et enfin Rafiq Abdessamad, un des joueurs les plus expérimentés en circulation, sont venus compléter l’effectif de l’Atletico tétouanais, lequel est engagé sur quatre fronts, dont le championnat.

En face, le Raja Casablanca se déplace dans le nord du Royaume, avec la ferme intention de rendre la monnaie de sa pièce au MAT. Malgré une large victoire des Verts (5-0), qui a sanctionné la dernière rencontre entre les deux équipes, les coéquipiers de Mohamed Oulhaj n’ont pas trouvé les ressources nécessaires pour clore les débats. Les Rajaouis ont lamentablement perdu le titre à Safi, alors qu’ils entrevoyaient déjà une deuxième qualification pour le Mondial des clubs. Pour éviter de finir la saison sans le moindre titre, les dirigeants du Raja ont enrôlé le technicien algérien Abdelhak Benchikha qui s’est distingué en permettant au Difaâ El Jadida de remporter son premier titre en Coupe du Trône, aux dépens du… Raja.
Les Casablancais ont également injecté du sang neuf dans leur effectif, avec les arrivées de Abdeljalil Jbira (KACM), Salaheddine Aqqal
(AS FAR), Jawad Issen (WAC), Youssef El Gnaoui (AS Salé), Mohammed Ali Bemammer (Maghreb de Fès), Yahia Kébé (Al Kharitiyath, au Qatar) et Ahmed Chagou (Difaa El Jadida).

Des techniciens de renom, pour relever le niveau

Cela aura-t-il le mérite d’alléger la pression sur les formations engagées ? La réponse viendra au fil des journées. Car outre le champion et son dauphin, plusieurs clubs se sont renforcés dans le but de jouer les grands rôles. Au premier plan, le Wydad Casablanca, qui s’est sérieusement renforcé, avec plusieurs recrues. La plus médiatisée étant celle de son nouveau président, Saïd Naciri. Malgré l’homonymie, Naciri n’a rien d’un comédien et promet monts et merveilles au public Rouge. Des promesses traduites par la venue d’un entraineur de renom, en la personne du Gallois John Toshack. Il est l’un des six techniciens étrangers sur les bancs de touches. Le plus distingué étant Hassan Shehata, ancien sélectionneur et faiseur de miracles de l’Égypte. Les Tunisiens Ahmed Ajlani (OCK) et Lotfi Rahim (OCS) et le Français Franck Dumas (MAS) complètent la liste des techniciens étrangers.

Gageons que la quatrième saison professionnelle du championnat national permettra au football marocain de se mettre au niveau de ses homologues de la région, voire du continent. Car, un championnat fort induit de fortes possibilités de voir revenir un jour sur le sol marocain, un titre continental en Ligue des champions, qui manque au palmarès des clubs marocains, depuis plus de quinze ans.

Lisez nos e-Papers