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Afin de présenter l’ensemble des opportunités de formation, cette nouvelle édition compte offrir un panorama représentatif de l’enseignement supérieur français en présentant des universités, écoles d’architecture, écoles d’ingénieur et de commerce, écoles d’art, écoles spécialisées… Il s’agit également de débattre des sujets qui touchent directement les jeunes étudiants à travers des conférences animées par des professionnels de l’enseignement supérieur français sur des thèmes tels que «Les diplômes d’ingénieurs», «Les écoles de commerce», «Les BTS/DUT», «Les Masters, les Écoles doctorales et la recherche» et «L’aide à l’orientation». Une table ronde est également prévue pour traiter des métiers porteurs au Maroc avec la participation des acteurs économiques marocains.
Le Salon se veut également d’offrir l’opportunité pour les étudiants de renforcer leurs capacités d’orientation en proposant des ateliers animés par des professionnels de l’orientation issus de l’Institut marocain de l’orientation. En parallèle, le salon propose à ses visiteurs d’évaluer leur niveau de français en passant les tests de positionnement en français proposés par l’Institut français de Rabat.
Dans le but de mieux valoriser l’enseignement supérieur français auprès des étudiants et des partenaires universitaires, le Salon s’associe cette année à l’Institut français du Maroc et à Campus France qui traite annuellement près de 16 000 dossiers d’étudiants.
Le point sur cette 4e édition avec Ahmed Lahlou, président de l’Association des étudiants marocains de France (AEMF).
Le Matin Emploi : La France accueille chaque année un nombre considérable d’étudiants marocains, pouvez-vous dresser un bref bilan de la situation ?
Ahmed Lahlou : Chaque année, plus de 8 000 étudiants marocains font le choix de poursuivre leurs études en France. La communauté des étudiants marocains reste la plus importante parmi les étudiants étrangers en France. Ce choix reste très intéressant à mon sens, car il permet aux étudiants marocains d’acquérir un savoir et un savoir-faire de grande qualité afin de pouvoir retourner au Maroc pour participer au développement du pays et faire bénéficier les entreprises marocaines de leur expérience. Sur un autre registre, ces étudiants participent largement à la consolidation des relations d’excellence qui existent entre le Maroc et la France.
Quels seront les grands axes de cette nouvelle édition ?
Cette nouvelle édition conforte largement la réussite du Salon des études en France, d'une part à travers la participation des établissements français les plus renommés (universités, écoles d'ingénieurs et de commerce, écoles d'architecture, classes préparatoires...). D'autre part, nous aurons parmi nous les organismes qui permettent aux élèves de se renseigner par rapport à tous les aspects pratiques (inscriptions, demande de visa, mutuelle et sécurité sociale, ouverture de compte bancaire en France...). Finalement, nous aurons le plaisir d'accueillir l'Institut marocain de l'orientation qui va pouvoir conseiller et aider ces futurs étudiants dans le choix de leurs études supérieures. Pour la première fois, l'Institut français du Maroc et Campus France se sont associés au Salon des études en France.
Selon vos statistiques, quelles sont les branches les plus prisées par les jeunes étudiants ?
Le plus important à souligner c'est que, selon les statistiques, les jeunes Marocains réussissent dans toutes les formations en France et sont donc très appréciés par les établissements français. Les étudiants marocains sont répartis surtout entre les écoles/universités de commerce et d'ingénierie, mais on trouve également beaucoup d'étudiants marocains dans les écoles d'architecture et les classes préparatoires aux grandes écoles.
Les compétences marocaines sont de plus en plus tentées de développer leur carrière professionnelle au Maroc. Confirmez-vous cette tendance ?
Il est évident que de plus en plus de jeunes diplômés marocains choisissent de revenir au Maroc afin de préparer une carrière professionnelle et de participer au développement du pays, d'autant plus qu'ils sont conscients que le Royaume leur offre aujourd'hui plusieurs opportunités dans tous les secteurs d'activités.
