Connexion
La Banque centrale est déterminée à développer le marché du paiement électronique. Pour y parvenir, elle a élaboré une nouvelle circulaire ouvrant les opérations de switching (monopolisées jusqu'alors par le Centre monétique interbancaire) à de nouveaux opérateurs. Les nouvelles entités qui désirent opérer sur ce marché devront répondre à une série d'exigences assez strictes, mises en place par Bank Al-Maghrib (BAM). Elles devront entre autres se conformer aux principes et normes en vigueur, notamment en matière de respect des équilibres du marché financier. Depuis son lancement, l'appel d'offres relatif à ce marché a pu séduire deux opérateurs qui y ont donc soumissionné, affirment les responsables de la direction des opérations monétaires et de change de BAM lors d'une rencontre au siège de la banque à Rabat.
Une commission spécialisée a été constituée afin d'étudier les différents dossiers et veiller au respect des exigences des cahiers des charges.
À travers cette opération, la Banque centrale espère réaliser une évolution vers une économie basée sur la qualité de service et l'innovation. Une augmentation du volume des transactions par le moyen de paiement électronique est aussi attendue, estiment les responsables de cette direction, qui affirment que le marché marocain pourrait accueillir deux à trois opérateurs de switching. S'agissant de l'équipement des commerçants en TPE (terminaux de paiement électronique), de grands efforts restent à faire au niveau de l'infrastructure afin d'atteindre la moyenne mondiale, toujours selon les responsables de la BAM. Sur un million de commerçants, seulement 29.000 sont équipés en TPE avec un taux d'activation ne dépassant pas les 50%.
