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Le Carnaval de la rose fait sensation à Kelâat M’gouna

Les habitants de Kelâat M’gouna et ceux de la région de Tinghir, étaient au rendez-vous, au terme de la deuxième journée des manifestations du Festival des roses avec le spectacle grandiose qui n’est autre que le Carnaval de la rose ayant défilé le long de l’avenue Mohammed V.

Le Carnaval de la rose fait sensation à Kelâat M’gouna
La chanteuse marocaine Najat Aatabou et des troupes et groupes musicaux évoluant localement se sont adjugés la mission de préservation du patrimoine culturel et artistique de la région.

La deuxième journée de la 52e édition du Festival des roses, organisée du 22 au 25 mai à Kalâat M'gouna (province de Tinghir), a été marquée par l'organisation d'un carnaval aux couleurs de la rose. Ainsi, des chars customisés et leurs concepteurs, choisis parmi différents acteurs locaux dont des établissements scolaires, des clubs sportifs, artistiques ou culturels et des associations, ont défilé lors de ce carnaval. La journée a été marquée aussi par l'élection de «la Reine de la rose 2014».

Le cortège de la messe de la rose a été gracieusement accueilli et dûment salué par un large public qui l'a attendu avec une immense passion. Le chariot de la rosière a été minutieusement revêtu et enjolivé, tiré par des chevaux barbe-arabes et escorté par des chevaliers habillés à la traditionnelle.

Déguisement, chants et danse

Des troupes folkloriques locales et d’autres provenant des cités limitrophes : de la ville de Zagora et de celle d’Ouarzazate, en l’occurrence. Des vieux, des jeunes et des enfants, des hommes et des femmes provenant des douars enclavés ont afflué sur le site des festivités.

Toutes les hirondelles sont, donc, réunies pour faire le printemps de la rose et pour la consécration de la beauté et des vertus que pérennise ce carnaval ancré dans les traditions d’une région réputée généreuse et conviviale. Un tableau d’artistes et un travail d’artisans témoignant du savoir-faire de tous ceux ayant opté à pied d’œuvre pour en faire un comble de succès et en perspective un événement de renommée internationale. Au terme de la même journée, une soirée de musique sacrée a été organisée en marge des manifestations de cet événement phare cernant l’art, la culture et les activités à aspect cognitif et ludique : des soirées artistiques animées par des artistes de renom.

La chanteuse marocaine Najat Aatabou et des troupes et groupes musicaux évoluant localement, se sont adjugé la mission de préservation du patrimoine culturel et artistique de la région. Les kermesses ayant fait le bonheur de l’enfant rural et les spectacles de la fantasia ayant permis à des cavaliers et à des cavalières provenant de plusieurs régions du Royaume de révéler leurs talents et leur savoir-faire en matière de sports équestres. Des activités s’assignant, entre autres la contribution à l’animation de la cité, à la pérennisation des valeurs du partage et de l’ouverture sur l’autre et à la promotion de cette région qui recèle un potentiel virtuel et humain très important et des richesses qui, dûment investies, en feront sûrement une destination touristique se voulant attractive et prometteuse. Une série de livres et d’ouvrages littéraires ont été signés à cette occasion. Des femmes émancipées et des acteurs économiques et sociaux ayant marqué la scène régionale à travers des sacrifices qu’ils ont consentis pour l’intérêt de leur région et celui de leur pays, ont eu rendez-vous avec la consécration. Des moments forts ont caractérisé les manifestations du festival : reconnaissance, récompense et initiation à l’implication selon des stratégies volontaristes et selon des approches draconiennes situant l’Homme au cœur de tout projet de développement et de société. Objectif :  faire du bien-être de la région et de ses habitants un pari à relever à tout prix et faire de la philosophie des valeurs humaines et de l’action une piste solide pour la concrétisation d’un développement local équitable et du produit de terroir un levier de développement économique et social. La place mythique de Marrakech, Jamaâ Lefna, a été créée au cœur de la cité de la rose, en vue d’instaurer ladite culture populaire de «la Halka» ancrée dans la culture de ce Maroc pariant sur la modernité et attaché indéfectiblement à son authenticité et à son identité et faisant de la différence et de la diversité culturelle et patrimoniale et de la biodiversité une source d’épanouissement et de prospérité.

Une autre initiative à aspect social a eu lieu au terme de la troisième journée du festival et qui consiste en la circoncision dont ont bénéficié les enfants de la cité et de ses régions.
Le festival est organisé sous l'égide du ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime, par le Conseil provincial de Tinghir, la Fédération interprofessionnelle marocaine de la rose à parfum (FIMAROSE), en collaboration avec le conseil municipal de Kelâat M'gouna, l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier et le conseil provincial du tourisme de Tinghir.

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