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Débat sur le profil d’ingénieur d’aujourd’hui et de demain

Débat sur le profil d’ingénieur d’aujourd’hui et de demain
Les participants ont été unanimes quant au rôle déterminant de l’ingénieur.

«Quels profils d’ingénieurs, pour le Maroc, d’aujourd’hui et de demain ?» tel a été le thème retenu par l’Université internationale de Casablanca dans le cadre de la présentation de la nouvelle structure de son école
d’ingénierie.

Devant un panel d’experts, d’ingénieurs et de professeurs, le directeur de l’École d’ingénierie, Abdelilah Esmili, a passé en revue l’ensemble des principes de base de cette formation. Il s’agit en effet de former des ingénieurs de haut niveau capables de créer, d’innover, de concevoir et de réaliser des projets de pointe combinant haute technologie et savoir-faire managérial. En résumé, «former des ingénieurs managers immédiatement opérationnels avec un fort esprit d’entreprise», a-t-il déclaré. Le débat a été ensuite lancé à propos du profil approprié pour l’ingénieur d’aujourd’hui et de demain. Les intervenants ont été unanimes face à l’importance du rôle de l’ingénieur dans le développement et l’importance de viser la qualité dans la formation des ingénieurs.

À ce propos, Mourad Cherif, président du Conseil de surveillance de BMCI, a attiré l’attention sur le risque de chercher la quantité au détriment de la qualité, il a également insisté sur la nécessité d’adapter la formation aux exigences du marché de travail en perpétuelle évolution en développant l’esprit de l’entrepreneuriat, l’innovation et la polyvalence. Représentant l’ENSAM Paris Tech, Abdelhak Ambari a essayé de proposer des pistes autour de la formation des ingénieurs au Maroc en affirmant qu’«ils doivent être pragmatiques, polyvalents, dotés de hautes compétences techniques, mais aussi soucieux des enjeux sociétaux actuels et futurs. À côté des Hard Skills, les Soft Skills sont devenues essentielles», a déclaré le professeur. Nicolas Simonin, DG de Jacobs Engineering SA, a affirmé de son côté que l’ingénieur se doit désormais d’être «un fédérateur de compétences, capable de faire travailler ensemble différents profils». Le débat a été ensuite porté sur le rôle des formateurs qui devront allier technicité et connaissances managériales, et l’importance de développer le volet de la recherche qui est au cœur du métier d’ingénieur.

De la part des recruteurs, l’accent a été mis sur le risque de former des ingénieurs forts sur le plan technique, mais pas autant sur le plan du «savoir-être», d’où la nécessité de leur inculquer les bases du management et le goût du risque. Face à tous ces défis, l’École d’ingénierie de l’UIC a fait le choix d’adopter une approche pédagogique développant à la fois la compétence technique, relationnelle et managériale afin d’accompagner au mieux le programme national visant à former 10 000 ingénieurs par an.

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