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La CAF et son président Hayatou ne décolèrent pas

La véritable bombe médiatique, provoquée par l’enquête du journal britannique «The Sunday Times», ne laisse personne indifférent. Et certainement pas à la CAF. Une semaine après un premier démenti du président Issa Hayatou, la Confédération africaine dénonce une «stratégie de dénigrement» et demande une action en justice à l’encontre du média britannique.

La CAF et son président Hayatou ne décolèrent pas
Issa Hayatou (à gauche) et Joseph Blatter, lors de l'AG de la CAF en mars 2013 à Marrakech. bPh. Saouri

L’attribution du Mondial 2022 au Qatar continue de faire couler beaucoup d’encre. Lors de son assemblée générale ordinaire (AGO) tenue à São Paulo, deux jours avant le début de la Coupe du monde, Brésil 2014, la Confédération africaine de football ne décolère pas, au sujet de la publication de l’enquête du «Sunday Times». Ainsi, la CAF «dénonce la stratégie qui consiste à utiliser le mouvement sportif africain et ses dirigeants comme boucs émissaires par ceux qui cherchent par tous les moyens à s’acheter une bonne conscience», peut-on lire dans un communiqué publié par l’instance africaine, lundi. Une semaine avant, un démenti du président Issa Hayatou avait été publié par la CAF, où il rejetait en bloc les accusations du «Sunday Times», à propos d’un possible traitement de faveur, qui lui a été réservé par Mohamed Bin Hammam, l’ancien vice-président de la FIFA, tombé en disgrâce pour des accusations de corruption.

Vers une action en justice ?

Soulignant leur «soutien total et sans réserve à tous les Africains incriminés injustement», les délégués des associations membres de la CAF, présents dans la capitale économique du Brésil, «exhortent le comité exécutif à saisir la justice afin que les responsables de cette campagne de dénigrement (…) répondent de leurs actes».
Un message fort d’une affaire qui, à défaut de créer un précédent, est déjà l’un des scandales les plus retentissants de la FIFA.

Présent à cette 36e AGO de la CAF, le président de l’instance internationale du football, Joseph Blatter, en a remis une couche, en affirmant qu’«une affaire de discrimination et de racisme» sont derrière la «tempête» entourant Qatar 2022.
Devant la pression internationale, l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar a fait l’objet d’une enquête de la FIFA, qui a pris fin lundi et dont le rapport sera remis à sa chambre de jugement, dans les prochaines semaines. 

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