C’est la blessure de Zekri qui est à l’origine de la décision du ministère de tutelle à l’époque de rendre obligatoire l’assurance lors de la saison 2008-2009. C’était un drame, se souvient encore avec beaucoup de peine le président.
En l’absence d’assurance, c’est le président du club et plusieurs donateurs généreux qui se sont mobilisés pour rassembler les sommes nécessaires pour son hospitalisation et pour sa rééducation, souligne Bennouri.
Après sa sortie du coma, le joueur avait besoin de la rééducation. Il a été admis dans une clinique spécialisée, mais il n’a jamais terminé sa rééducation. Le joueur à l’époque a accusé son président de ne lui avoir pas restitué la totalité des sommes que les donateurs lui ont versées. Bennouri se défend et indique que si le joueur n’a pas terminé sa rééducation si à cause de son père qui à chaque réclamait de l’argent.
Pour tourner définitivement cette page, le président de Wifak Bouznika se dit prêt à embaucher le joueur et lui offrir un salaire et une indemnité de signature comme l’ensemble des autres joueurs de l’équipe à condition que Yacine Zekri lui présente les excuses et retire tout ce qu’il a dit. Une bonne initiative si effectivement Bennouri tient sa promesse et que le joueur reconnaît ses erreurs. S’il existait une assurance digne de ce nom, le joueur serait pris entièrement en charge. Il n’aura besoin de personne. Du coup, la relation entre le joueur et son ancien président ne se serait pas dégradée.