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La ministre déléguée auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, Jamila El Moussali a appelé, vendredi à Casablanca, à la création d'un Fonds eurasiatique pour le financement de projets mixtes en matière d'innovation technologique.
Intervenant à l'ouverture du 6e Congrès annuel du Consortium des universités eurasiennes de la route de la soie, Jamila El Moussali a ajouté que ce fonds est de nature à promouvoir le domaine de la recherche scientifique, à encourager l'innovation et à contribuer à la protection de la propriété intellectuelle.
Il se propose également de développer les instances de la recherche scientifique, de mettre à contribution des potentialités de la diaspora et de revaloriser le système de la recherche scientifique dans les pays de la région dans une conjoncture marquée par de grands défis, a-t-elle souligné.
Et d'ajouter que ce congrès (1-4 octobre) revêt une importance capitale, en ce sens qu'il permet d'engager une réflexion sur les thématiques soumises au débat et de sortir avec des solutions aux problématiques liées à la technologie et à la recherche scientifique.
La ministre déléguée n'a pas manqué de mettre l'accent sur l'importance du Consortium des universités eurasiennes, qui s'inspire de la route historique de la soie représentant, un symbole de l'échange culturel et spirituel et regroupe 250 universités internationales appartenant à plus de 35 pays.
De son côté, le président de l'Université Hassan II de Casablanca, Driss Mansouri a souligné que l'adhésion officielle de l'Université à cette Union constitue «un grand honneur pour notre institution universitaire».
Il a, à cet occasion, appelé à faire renaitre de ses cendres la route de Soie en vue de renforcer les relations de coopération au niveau international, de promouvoir le développement commun dans les différents coins de l'espace eurasien et soutenir les échanges culturels, scientifiques et sociaux entre les peuples.
Pour sa part, le président de l'Union et de l'Université Ataturc en Turquie, Hikmet Kosk s'est félicité des efforts déployés par le Consortium notamment à travers la coopération entre les établissements scolaires, précisant que cette structure, fondée il y a cinq ans, œuvre à examiner les questions communes entre les pays membres.
Il a émis le souhait que l'Union puisse jouer le rôle qui lui échoit notamment en matière de développement économique, commercial et scientifique entre les différents pays membre en général et le Maroc et la Turquie en particulier.
Initié par l'Université Hassan II de Casablanca en collaboration avec l'Université Ataturk (Turquie), ce conclave est l'occasion de débattre de plusieurs thématiques portant notamment sur «Les économies mondiales et régionales et leur interaction», «L'enseignement à distance continue et l'enseignement supérieur étendu», «Les problèmes régionaux dans la route de la soie et de la paix durable au Moyen-Orient», et «Les projets de l'énergie dans la route de la soie».
Le Consortium a pour objectif de promouvoir les programmes d'éducation et d'apprentissage pour une meilleure compréhension de la diversité culturelle et des connexions interculturelles reliant les Universités de la route de la soie, mais également de collaborer avec les partenaires nationaux et internationaux gouvernementaux et autres pour documenter, préserver et promouvoir le patrimoine culturel et académique matériel et immatériel du Consortium.
