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Les parties libyennes se sont déclarées optimistes quant aux chances de faire aboutir «au plus vite» les pourparlers sur la formation d'un gouvernement d'union, à l'issue d'un nouveau round tenu mardi et mercredi à Genève, selon les Nations unies. Les participants au dialogue inter-libyen ont exprimé «leur détermination à conclure le processus de dialogue dans les trois prochaines semaines», indique mercredi un communiqué de la Mission des Nations unies pour la Libye. Après deux jours de discussions menées sous la direction de l'émissaire de l'ONU pour la Libye, Bernardino Leon, les parties prenantes ont également insisté sur le besoin de faire des «progrès urgents dans les discussions en matière de sécurité» en associant les différentes factions, parallèlement aux avancés déjà réalisées sur le volet politique, ajoute la même source.
Le round de Genève a été marqué par la présence de représentants des différents acteurs politiques, y compris le Congrès général national non reconnu par la communauté internationale. À l'issue du précédent cycle de pourparlers, qui s'est déroulé à Skhirat, la majorité des participants libyens ont paraphé le 11 juillet un accord politique global en vue d'un règlement de la crise politico-militaire. L'accord obtenu «montre clairement une volonté et un courage politiques et rapprochait un peu plus le pays d'une solution à la crise sécuritaire et institutionnelle à laquelle il est confronté», avait estimé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Trois ans après la chute du régime du colonel Mouammar Kadhafi, la Libye compte deux Parlements et deux gouvernements rivaux, l'un basé à Tripoli et dominé par la coalition de milices Fajr Libya, alors que l'autre siège dans l'est du pays et est le seul reconnu par la communauté internationale.
