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Mardi dernier, l’Égyptien prenait tout ce beau monde à contre-pied et annonçait sa démission du club en fin de saison, pour des raisons que le président, Saïd Kabil, a bien voulu nous confier : «J’étais en réunion avec l’entraîneur Tarek Mustapha mardi en matinée. Nous avons discuté des projets à venir, surtout sur le plan de l’effectif. Sur ce point précis, on n’a pas trouvé un terrain d’entente: le coach avait déjà ciblé sept ou huit joueurs dont la majorité évolue en élite 2. Pour le bureau dirigeant, la priorité devrait plutôt être donnée aux jeunes du centre de formation que le DHJ a décidé de créer en partenariat avec le club de Montpellier.
Nous avons cinq talents en herbe qui sont fin prêts pour défendre les couleurs de l’équipe et on espérait les aligner pendant les trois derniers matchs du championnat, sauf que Tarek Mustapha avait une vision totalement opposée. Malgré tout cela, la réunion s’est terminée en bons termes et le respect qui nous lie n’a jamais été remis en question. Ce n’est qu’après avoir quitté mon bureau que j’ai appris qu’il n’avait pas assuré les entraînements de la journée et qu’il avait déjà annoncé son départ. Il n’a pas voulu m'affronter pour me communiquer sa décision, mais je ne lui en veux pas, je comprends».
Débarqué en compagnie de Hassan Shehata en tant que coach adjoint, Tarek Mustapha a réussi en deux mois à faire consensus. Bien que les derniers résultats de l’équipe (3 victoires, autant de nuls et 4 défaites) ne reflètent pas la qualité du travail de l’Égyptien, ce dernier a réussi à bâtir une équipe redoutable, qui a donné du fil à retordre aux plus grandes formations du championnat comme le MAT (qu’il a battu par 2-0), le RCA (1-0) et le HUSA (2-1).
