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Hommage à Abdelwahab Meddeb et Julien Jalaluddine Weiss à Fès

Dimanche 19 avril prochain, le Musée Batha de Fès abrite un vibrant hommage posthume rendu au grand penseur tunisien Abdelwahab Meddeb, décédé en 2014. Ce sera à travers une table-ronde et des lectures poétiques sur le thème «Instants soufis», dans le cadre de la neuvième édition du Festival de Fès de la culture soufie, prévu du 18 au 25 avril prochain. Cet hommage sera suivi d’un autre réservé à l’artiste du qanun et musicologue Julien Jalaluddine Weiss. Les deux hommages seront précédés le 18 avril prochain par un concert musical en hommage à Rabiaa Adawiyya : «Dialogues intimes et illuminations».

Hommage à Abdelwahab Meddeb  et Julien Jalaluddine Weiss à Fès
Un vibrant hommage sera rendu à Abdelwahab Meddeb, le grand penseur, écrivain et poète tunisien.

Le Festival de Fès de la culture soufie, prévu du 18 au 25 avril prochain, a choisi de rendre hommage à trois grandes personnalités du soufisme : Abdelwahab Meddeb, Rabiaa Adawiyya et Julien Jalaluddine Weiss. Organisé sur le thème «La religion de l’amour, de Rabiaa, Ibn Arabî, Rumi à aujourd'hui...», l’événement, qui fête cette année son neuvième anniversaire, tout aussi chargé de symboles, propose une agréable création musicale en hommage à Rabiaa Adawiyya. Intitulée «Dialogues intimes et illuminations», cette création réunira sur scène trois grands noms de la musique soufie Samira Kadiri, Fatim Azzahra Kortobi, Marwane Hajji et Salah Eddîn Mohssine. De quoi donner à cette soirée d’ouverture du festival, prévue le 18 avril prochain, le goût d’un voyage mystique dans le temps.

Le lendemain, un vibrant hommage sera rendu à Abdelwahab Meddeb, le grand penseur, écrivain et poète tunisien décédé en 2014, connu au Maroc pour ses chroniques sur la radio Medi1. Certaines de ces chroniques viennent d'être publiées aux éditions Albin Michel dans un livre posthume intitulé «Instants soufis». C’est d’ailleurs autour de ce thème qu’une table ronde, doublée de lectures poétiques, sera dédiée à son œuvre. Cet hommage rassemble plusieurs intervenants de divers horizons et sensibilités culturelles pour évoquer le parcours et les multiples facettes de l’œuvre de Abdelwahab Méddeb.

Le jour même, un autre hommage sera rendu à l’artiste du qanun et musicologue Julien Jalaluddine Weiss. L’occasion de revenir sur sa large contribution à la revivification sur un mode traditionnel et la présentation sur la scène internationale du Samaâ d’Alep et, au-delà, des traditions spirituelles du Moyen-Orient. «Des profils nombreux d’Orient et d’Occident, spécialistes et praticiens du soufisme nous amènerons dans un véritable voyage vers la découverte de trésors littéraires, poétiques, artistiques et philosophiques de cette thématique de l’amour spirituel, en particulier dans la façon par laquelle cette quête s’exprime, dans des répertoires populaires ou savants, à travers différentes cultures», explique à ce propos Faouzi Skali, président fondateur du Festival de Fès de la culture soufie, lors d’un point de presse organisé à Casablanca le 27 mars pour la présentation de cette édition.

Le programme de cette édition comporte d’autres tables rondes organisées cette année avec le concours de l’Institut Rumi, présidé par Roderick Grierson. Cette édition célébrera essentiellement le patrimoine culturel, spirituel, poétique, artistique et philosophie de l’Islam, héritage immatériel inestimable, à travers plusieurs rencontres-débats, conférences, concerts de musique, spectacles, soirées de samaâ, mais aussi des expositions d’arts plastiques. «Le Festival de Fès de la culture soufie se propose de rendre compte chaque année de la richesse de ce patrimoine, mais aussi de son caractère profond, créatif à même de déployer une pensée vivante, nourrie de spiritualité», conclut-il.

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