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L’USFP rejette les résultats des récentes échéances électorales

L’Union socialiste des forces populaires rejette les résultats des récentes élections. Intervenant, mardi, lors d’une conférence de presse organisée à cet effet, le premier secrétaire du parti, Driss Lachgar, a remis en question tout le processus électoral et a qualifié le scrutin de nul et d’entaché de fraudes.

L’USFP rejette les résultats des récentes échéances électorales
M. Lachgar a estimé que plusieurs infractions ont été enregistrées et signalées, même par les partis de la coalition gouvernementale.Ph. MAP

Après une série de résultats jugés catastrophiques par les observateurs lors des dernières échéances électorales, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) sort enfin de son mutisme pour remettre en question tout le processus électoral. Intervenant lors d’une conférence de presse, tenue mardi au siège de l'USFP à Rabat, le premier secrétaire du parti de la rose, Driss Lachgar, a affirmé que «les récentes élections sont nulles et entachées de fraudes du début à la fin».

Critiquant ce qu’il a appelé une volonté avérée de revenir en arrière en matière de démocratie, le chef de file des socialistes a rappelé que son parti a appuyé les réformes en dépit de ses réserves sur les différentes étapes des préparatifs à ces élections, notamment lors de l’élaboration des lois électorales. Des lois déposées en retard au Parlement et discutées rapidement pour ne pas retarder les rendez-vous électoraux, toujours selon M. Lachgar.

Revenant sur le déroulement de l’opération électorale aussi bien au niveau des chambres professionnelles, qu’à celui des communes et des régions ainsi qu’au niveau de la Chambre des conseillers, M. Lachagar a estimé que plusieurs infractions ont été enregistrées et signalées, même par les partis de la coalition gouvernementale. Dans ce sens, le premier secrétaire a annoncé le rejet par son parti de l’ensemble des résultats de ces échéances, tout en remettant en question les capacités du gouvernement à gérer un événement d’une telle envergure. Toutefois, le gouvernement n’a pas été seul dans le collimateur du chef des socialistes. En effet, le responsable a rappelé que les partis de l’opposition avaient signé, tous, un communiqué dénonçant le déroulement des élections communales et régionales du 4 septembre dernier.

Ce communiqué, qui semble avoir été oublié par les composantes de l’opposition, doit être rappelé, souligne M. Lachgar. S’agissant de la gestion des affaires internes du parti de Abderrahim Bouabid, l’actuel leader a annoncé que sa démission de ses fonctions n’est pas d’actualité. M. Lachgar, qui compte mener son mandat jusqu'au bout, a affirmé que les dirigeants du parti œuvreront à réintégrer tous les membres en colère pour participer à la décision et à la gestion, mais seulement ceux qui sont restés fidèles à leur parti, a-t-il déclaré. 

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