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La croissance économique promise à une accélération au 3e trimestre

Après avoir progressé de 4,1% au premier trimestre, l’économie nationale aurait enregistré une croissance de 4,3% au deuxième trimestre, à la faveur de la valeur ajoutée agricole qui se serait améliorée de 15,1%, contre seulement 2% pour les activités non agricoles, selon le Haut Commissariat au Plan. Pour le troisième trimestre, le HCP table sur une hausse du PIB de 4,7%.

La croissance économique promise à une accélération au 3e trimestre
Les activités non agricoles pâtissent toujours d’un manque de dynamisme

L’économie nationale gagne en croissance au fil des mois et tendrait à confirmer les prévisions optimistes pour cette année. Elle aurait, en effet, réalisé une croissance de 4,3% au deuxième trimestre 2015, après +4,1% à fin mars dernier et devrait accélérer la cadence au troisième trimestre pour afficher +4,7%, selon la dernière note de conjoncture du Haut Commissariat au Plan. Une amélioration due, encore une fois, à la bonne pluviométrie qu’a connue le Maroc cette année, au moment où les activités non agricoles ne sont toujours pas au rendez-vous. Ce qui nous renvoie au dernier rapport annuel de Bank Al-Maghrib qui a dressé un constat alarmant sur le manque de dynamisme des activités non agricoles.

La croissance de l’économie nationale au deuxième trimestre est en effet portée par une amélioration de 15,1% de la valeur ajoutée agricole. Pendant ce temps, la valeur ajoutée hors agriculture aurait progressé à peine de 2%. De même, au troisième trimestre, la valeur ajoutée agricole croîtrait de 16,4% et celle des activités non agricoles serait contenue à 2,1%. Le raffermissement de l’activité agricole aurait pour origine essentiellement, selon le HCP, la production végétale, en particulier les cultures précoces. La reprise de celles-ci serait due à l’amélioration conjuguée des superficies semées et des rendements, notamment ceux des fourrages, des céréales et des légumineuses. Les productions de ces dernières auraient progressé de 64,9 et 42% respectivement. S’agissant de la valeur ajoutée des activités non agricoles, elle serait tirée notamment par le secteur tertiaire hors tourisme qui «serait resté le principal socle de la croissance hors agriculture», selon le HCP, avec une progression de 2,1%. Le secteur secondaire aurait, quant à lui, fait les frais des faibles performances des mines, alors que le raffermissement des industries de transformation «serait resté relativement modéré pour relancer le reste de l’économie».

Dans les activités tertiaires, la communication, le transport et le commerce auraient contribué positivement à l’évolution du secteur, au deuxième trimestre 2015. Par contre, la valeur ajoutée de l’hébergement et de la restauration aurait accusé une baisse de 1,1%. En ce qui concerne le secteur secondaire, l’activité industrielle globale aurait crû de 2,1% au deuxième trimestre 2015, sous l’effet d’une demande favorablement orientée pour l’automobile, les conserves de légumes et de poissons. C’est ainsi que les industries de l’agroalimentaire auraient progressé de 2,1%, au moment où les IMME (industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques) seraient légèrement reparties à la hausse de 0,8%.

Pour ce qui est du secteur de la construction, il aurait connu une légère amélioration au deuxième trimestre 2015, affichant une hausse de 2% de sa valeur ajoutée. Par contre, l’activité minière aurait vu sa valeur ajoutée se contracter de 3,1%, au deuxième trimestre 2015. 

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