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M’hammed Nejmi, entraîneur national
«L’équipe nationale reflète la réalité du football marocain»
«Pour moi, dimanche face à la Guinée équatoriale, rien n’a marché. Nous avons une équipe nationale faible, qui reflète la réalité du football marocain. Malgré tous les moyens mobilisés, que ce soit en termes de stages de préparation, de déplacements ou d’hébergement, l’équipe nationale dispose de toutes les conditions nécessaires pour réaliser de bons résultats, mais ne le fait pas. Même la pelouse du stade de Bata était irréprochable et pourtant nous avons très mal joué. Quand j'entends le staff technique dire que trois joueurs ont manqué à l’appel, je me sens révolté. Soit ces personnes sont complètement déconnectées de la réalité, soit c’est de la mauvaise foi.
Dans les deux cas, c’est l’équipe nationale qui en pâtit. Seuls l’Argentine et le Portugal peuvent dire que leurs résultats sont tributaires d’un seul joueur, parce que dans les deux équipes il y a les deux meilleurs joueurs de la planète. Avant le match aller, le sélectionneur national a dit que la Guinée équatoriale était supérieure. C’est une déclaration qui sape le moral de ses joueurs, de la même manière qu’effectuer pas moins de cinq changements entre les deux matchs face aux Équato-guinéens démotive les joueurs, aussi bien ceux présents que ceux qui ont été mis à l’écart. C’est un triste constat. Malgré la qualification, la copie rendue par l’équipe nationale à Bata plonge tout le football national dans le doute».
Abdelkader Youmir, entraîneur national
«Les choix du sélectionneur étaient gagnants»
«Le match face à la Guinée équatoriale était difficile. Au regard du match aller et la victoire (2-0), le sélectionneur national avait deux choix. Soit opter pour une stratégie défensive, afin de préserver l’avance au score, quitte à encaisser un but. Le deuxième choix était d’opter pour l’offensive et contrôler le déroulement du match, tout en essayant d’inscrire un but en première mi-temps. Ezaki a opté pour le premier choix et il s’est avéré que c’était un choix gagnant, du moment que l’équipe nationale a réussi à se qualifier au prochain tour. Si on avait bien joué et qu’on se serait fait éliminer à la fin du match, ça n’aurait servi strictement à rien. On peut comprendre cette décision, si on prend en considération le fait qu’entre les deux matchs, il n’y avait que trois jours, dont un seul réservé aux entrainements. La fraîcheur physique était un facteur déterminant dans le choix des joueurs, mais les nouveaux parmi eux ne connaissent pas les automatismes d’une équipe déjà rodée. Mais dans un match à élimination directe, un grand nombre de conditions dictent le choix de la stratégie à adopter».
