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Le Conseil dénonce la surenchère de propos hostiles aux musulmans

Les pays du Golfe ont dénoncé jeudi les propos «hostiles et racistes» tenus à l'encontre des réfugiés et des musulmans, quelques jours après l'appel du candidat républicain américain Donald Trump à refouler tous les musulmans des États-Unis.

Le Conseil dénonce la surenchère  de propos hostiles aux musulmans
«Le Conseil suprême exprime sa profonde inquiétude face à la surenchère de propos hostiles, racistes et inhumains contre les réfugiés en général et les musulmans en particulier», a dit l'organe dirigeant. ttttt Ph. DR

«Tous les pays du monde ont une responsabilité commune à combattre l'extrémisme et le terrorisme et à les éradiquer, quelle que soit leur origine», a déclaré le roi Salmane en ouvrant le trente-sixième sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG : Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar). «L'Islam rejette et abhorre le terrorisme, car c'est une religion de modération et de tolérance», a affirmé le souverain saoudien, soulignant l'engagement de son pays «à coopérer et à coordonner» la lutte antijihadiste «avec les pays frères et amis».

Ce sommet coïncide avec une réunion, aussi à Riyad, de groupes politiques et militaires de l'opposition syrienne qui tentent d'unifier leurs positions. Ce Conseil intervient également alors que les propos tenus par le républicain américain Donald Trump, qui a demandé à refouler tous les musulmans des États-Unis, ont été dénoncés à travers le monde. «Le Conseil suprême exprime sa profonde inquiétude face à la surenchère de propos hostiles, racistes et inhumains contre les réfugiés, en général, et les musulmans, en particulier», a dit l'organe dirigeant du Conseil de coopération du Golfe réuni à Riyad. Il appelle à «fournir la protection nécessaire aux déplacés et réfugiés pris entre les feux d'un régime injuste et des groupes terroristes».
Les propos de Donald Trump, familier des provocations, ont été condamnés par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, qui a estimé qu'un tel discours nuisait à ses efforts de répartition des réfugiés à travers le monde.

Le Président Barack Obama a profité d'une commémoration de la fin de l'esclavage pour lancer mercredi un appel à la tolérance et au respect, deux jours après la proposition incendiaire de Donald Trump. «Souvenez-vous que notre liberté est liée à la liberté des autres, peu importe ce à quoi ils ressemblent (...) ou la foi qu'ils pratiquent», a lancé M. Obama, sous les applaudissements des parlementaires. 

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