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Le deuxième contrat-programme se fait toujours attendre

La signature du cadre contractuel État-professionnels programmée vers fin 2014 puis pour le premier trimestre de cette année attend toujours. Des sources proches du dossier affirment qu'aucun consensus n'a encore été trouvé autour de la mouture finale de la nouvelle stratégie.

Le deuxième contrat-programme se fait toujours attendre
L’une des mesures phares est le développement de champions nationaux.

Le deuxième contrat-programme pour le développement du secteur du bâtiment et travaux publics se fait toujours attendre. Pourtant, sa signature avec la Fédération nationale du BTP (FNBTB) et la Fédération marocaine du conseil et de l’ingénierie (FMCI) devait normalement intervenir au premier trimestre de cette année. Des sources proches du dossier affirment que le ministère de l’Équipement et les fédérations partenaires ne seraient pas arrivés à un consensus autour de certaines clauses. Pour l’Équipement comme pour les opérateurs, cette nouvelle stratégie est plus qu’«ambitieuse». L’une de ses mesures phares prévoit en effet le développement de champions nationaux dans le secteur, capables de répondre à des appels d’offres aussi bien nationaux qu’internationaux. L’objectif étant de faire face à la rude concurrence des opérateurs turcs et chinois qui envahissent le marché africain.

Pour favoriser l’émergence d’entreprises spécialisées aux solides assises financières, le cadre contractuel à signer compte appliquer la nouvelle réglementation sur le partenariat public-privé (PPP) dans le secteur. Le principe consiste à créer des sociétés à 50-50 entre l’État et le privé. Dans le plan de développement de l’activité, l’État et la profession s’engagent à enclencher une réforme substantielle de tout l’environnement de l’entreprise BTP avec la mise en place d’un instrument d’appui aux PME nationales afin de renforcer leur savoir-faire et affiner leur expertise.

Pour la profession, l’amélioration de la compétitivité des entreprises BTP est aujourd’hui plus que prioritaire, d'autant plus que les opérateurs vont devoir intégrer dans leur corpus de nouveaux métiers comme la gestion déléguée des services publics (assainissement liquide et solide et la gestion de l’eau et de l’environnement). Ces nouveaux métiers ont, d’ailleurs, été introduits dans le projet de contrat-programme après plusieurs consultations avec le bureau de la FNBTP.
Appuyer les entreprises marocaines sur le plan de l’expertise devrait leur permettre de décrocher plus facilement les marchés en Afrique, notamment au Sénégal, en Guinée et en Mauritanie. Des marchés jugés à fort potentiel et avec qui le Royaume est déjà lié par des partenariats dans plusieurs secteurs. 

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