Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Spécial Elections 2007

Le statu quo perdure

Les clubs de tennis de table jasent de plus belle depuis bientôt deux ans. Et pour cause, le bras de fer entre le président de la Fédération Hajji Monqid et certains de ses opposants au Comité fédéral. Ces derniers ont réclamé une assemblée générale extraordinaire, mais le président refuse au moment où le ministère joue à l’équilibriste.

Le statu quo perdure
Devant le boycott des compétitions nationales, la Fédération s’est orientée vers l’international.

Les braises étaient restées bien vives sous les cendres avant de s’enflammer subitement à l’aube du Championnat du monde junior qui a eu lieu à Rabat au mois de décembre 2013. La grogne s’est transformée en accusations solennelles et le ministère de la Jeunesse et des sports a été sollicité pour imposer la tenue d’une assemblée générale. Les clubs voulaient avant tout s’enquérir des dépenses du budget alloué au Championnat du monde qui dépassait le milliard de centimes. Ne voyant rien venir, les clubs contestataires ont désigné une Commission provisoire composée de huit membres, pour gérer le quotidien de la Fédération jusqu’à la tenue d’une assemblée élective dont la date a été fixée au 20 septembre 2014. Entre temps, un communiqué a été diffusé, condamnant, entre autres, le gel des compétitions (championnat et Coupe 2013-2014), le manquement du président aux engagements pris lors de la réunion de conciliation du 26 juin 2014. On reproche également à ce dernier d’avoir tenu «en secret» une assemblée générale le 16 septembre 2014 à Agadir, en dépit du niet du ministère dans sa lettre du 2 septembre.

Les clubs contestataires se sont estimés en droit de demander au ministère d’appeler à la tenue d’une assemblée générale extraordinaire. De son côté, le président Hajji Monqid ne semble nullement préoccupé par l’offensive directe et médiatique de ses «opposants», considérant qu’il n’a rien à se reprocher et qu’il compte conserver son siège jusqu’à la fin de son mandat (2018). Pour lui, le dossier des comptes du Championnat du monde juniors est clos, et les clubs devraient plutôt le féliciter pour le prix de meilleure organisation en 2013, prix qui lui a été remis à Tokyo lors d'une cérémonie officielle par le président de la Fédération internationale. Monqid dit entretenir de bonnes relations avec le ministère qui, poursuit-il, avait annulé «une Assemblée générale extraordinaire fictive que certains avaient voulu organiser, en instrumentalisant des présidents honnêtes. Ces gens sont devenus fous et je ne pourrais jamais m’abaisser à répondre aux injures proférées publiquement contre ma personne dans les réseaux sociaux».

Pour l’instant, Hajji Monqid est toujours à la barre et l’opposition dans le maquis. Devant le boycott des compétitions nationales, la Fédération s’est orientée vers l’international, par le biais des participations étrangères des équipes nationales ou l’organisation d’événements. Le dernier en date a été le Championnat d’Afrique paralympique qualificatif aux Jeux de Rio de Janeiro (2016), qui s’est déroulé à Agadir du 7 au 10 octobre 2015. Dans le pipe, le Pro-Tour Hassan II, le Circuit mondial juniors au mois de mars prochain et la candidature à l’organisation de la Coupe du monde 2016. Le président estime qu’il tire sa légitimité de la confiance placée en lui par les 25 clubs qui l’avaient reconduit à la présidence, en septembre 2014, le reste n’est que velléités désespérées de le déstabiliser. 

Lisez nos e-Papers