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Les mois passent et se ressemblent pour le commerce extérieur. La plupart des principaux moteurs de l’export tournent à plein régime et les approvisionnements à l’étranger enchainent des baisses importantes. Ce qui fait l’affaire de la balance commerciale, dont le déséquilibre se réduit tout en restant important, dopé en premier lieu par les produits énergétiques et les produits finis de consommation.
Ainsi, au terme du premier semestre 2015, les exportations ont progressé de 6,4%, atteignant 110,4 milliards de DH, selon les résultats préliminaires des échanges extérieurs publiés par l’Office des changes. Par contre, les importations ont accusé une baisse de 8,6% à 187,5 milliards. De fait, le déficit commercial s’est atténué de 24,3 milliards, se situant à 77,08 milliards à fin juin dernier, en recul de 24% et le taux de couverture a gagné 8,3 points à 58,9%.
La bonne tenue des exportations provient en premier lieu de la dynamique des ventes de phosphates et dérivés dont les expéditions ont totalisé 22,22 milliards, en accroissement de 21% au cours des six premiers mois de cette année. De même, les exportations du secteur de l’automobile se maintiennent sur leur trend haussier, croissant de 13,6 à 24,06 milliards, conservant ainsi leur première position parmi les produits à l’export. Une évolution due notamment à la construction, dont les ventes à l’étranger ont bondi de 21,2 à 12,38 milliards en six mois, au moment où le câblage a évolué de 4,9% à 9,73 milliards.
L’agriculture et agroalimentaire tiennent également la cadence. Ils ont même amélioré leur rythme de progression au terme du premier semestre 2015 où ils ont réalisé 23,44 milliards d’exportations en hausse de 13,7%. Une performance attribuée notamment à l’industrie alimentaire (17,7% à 12,38 milliards).
L’industrie pharmaceutique s’est, quant à elle, redressé affichant une hausse 2,9% à 339,52 millions de DH à fin juin 2015. Par contre, les exportations du textile et cuir ont cédé à la baisse (-1,8% à 17,34 milliards), tout comme l’aéronautique (-3,7 à 3,6 milliards).
S’agissant des importations, leur repli est dû essentiellement à la baisse des factures pétrolière et alimentaire. Les approvisionnements en produits énergétiques ont diminué de 31,8% à 34,7 milliards, dont le pétrole brut (-43,5% à 9,48 milliards). Les achats en blé ont, quant à eux, régressé de 30% à 6,2 milliards.
Pour ce qui est des importations de biens d’équipement, ils parviennent à se maintenir en hausse (+3,5% à 43,42 milliards).
