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Les autorités iraniennes ont imposé mercredi de nouvelles mesures telles que la fermeture d'écoles et d'usines et la circulation alternée à Téhéran, où la pollution de l'air atteint des niveaux très élevés depuis plus de deux semaines. Mercredi, les écoles primaires et les crèches ont de nouveau été fermées dans la capitale iranienne, pour la cinquième journée depuis le 13 décembre. Les lycées et collèges sont restés ouverts «en raison des examens de fin de trimestre», a indiqué Mohammad Heydarzadeh, l'un des responsables du comité de contrôle d'urgence de la pollution de l'air à Téhéran, précisant que toutes les activités sportives à l'extérieur ont toutefois été interdites.
La pollution est provoquée à 80% par les gaz d'échappement des quelque cinq millions de véhicules et motocyclettes circulant quotidiennement dans la capitale iranienne, qui connaît des embouteillages permanents et dont les effets sont amplifiés en hiver. Avec des pics qui dépassent de loin la norme acceptable par l'Organisation mondiale de la santé, la pollution pourrait être fatale pour l'ensemble de la population, mais ce sont les catégories «sensibles», personnes âgées ou ayant des problèmes cardiovasculaires et enfants, qui seront les plus touchées. En 2012, la pollution de l'air avait causé la mort prématurée de 4.500 personnes à Téhéran et 80.000 dans l'ensemble du pays, selon le ministère iranien de la Santé.
