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Les candidats s'attaquent à la «doctrine» Obama-Clinton en matière de politique étrangère

Les 10 candidats ayant participé, jeudi soir à Cleveland (Ohio, Midwest), au premier débat des primaires républicaines pour la Maison-Blanche se sont attaqués à la «doctrine» du Président Barack Obama et de l'ancienne secrétaire d'État US Hillary Clinton en matière de politique étrangère.

Les candidats s'attaquent à la «doctrine»  Obama-Clinton en matière de politique étrangère
Plusieurs candidats ont estimé que la politique étrangère de l'administration Obama s'est répercutée négativement sur le rôle de leadership des États-Unis dans le monde. Ph. AFP

Dans une attaque «préemptive», la majorité des candidats présents sur les plateaux de la chaine d'information Fox News qui a abrité le débat ont tenu à fustiger les décisions prises par le Chef de l'exécutif US et l'ancienne chef de la diplomatie des États-Unis, notamment en Irak et en Syrie. À l'exception de Donald Trump, Chris Christie et John Kasich, les autres prétendants à la Maison-Blanche ont estimé que la politique étrangère de l'administration Obama s'est répercutée négativement sur le rôle de leadership des États-Unis dans le monde, indiquant que le retrait des troupes US de l'Irak et la diminution de la présence militaire américaine, notamment dans la région du Moyen-Orient, étaient des décisions «mauvaises» qui ont contribué à l'aggravation de la menace «terroriste».

Interrogés par les modérateurs du débat Bret Baier, Megyn Kelly et Chris Wallace, sur les relations avec l'Iran, le gouverneur du Wisconsin Scott Walker et l'ancien gouverneur de l’État de Floride Jeb Bush ont promis de mettre un terme à l'accord de Vienne sur le nucléaire de Téhéran s'ils parviennent à accéder à la Maison-Blanche. M. Walker a, en outre, souligné qu'il comptait exhorter le Congrès à imposer des sanctions plus sévères sur l'Iran, qui constitue une «menace» pour la sécurité régionale et internationale. Répondant à la même question, le sénateur de Kentucky Rand Paul a indiqué qu'il faut négocier d'une position de force et ne procéder à la levée des sanctions que lorsqu'il y a des preuves «irréfutables» sur les bonnes intentions de l'Iran. De son côté, l'ancien gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee, a répondu qu'il «ne faut pas faire confiance à l'ennemi», alors que le neurochirurgien pédiatre à la retraite Ben Carson a fait savoir qu'il comptait renforcer les rangs des forces militaires américaines. Par ailleurs, certains candidats n'ont pas partagé la position à l'égard notamment des programmes de collecte massive des données personnelles des Américains par l'Agence de sécurité nationale (NSA). Pour le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, il est nécessaire de doter l'agence des atouts requis pour mieux protéger l'Amérique et le peuple américain des menaces «terroristes» tandis que Rand Paul soutient le droit à la vie privée.

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