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Les dissensions au sein du MP s’exacerbent à l’approche des élections

À l’approche des élections communales et régionales prévues en septembre prochain, le Parti du Mouvement populaire (MP) fait face à une vague de contestation sans précédent. Plusieurs harakis mécontents de la gestion des crises du parti ont choisi de quitter le navire pour rejoindre d’autres formations politiques.

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Que se passe-t-il au sein du Parti du Mouvement populaire (MP) ? À quelques mois seulement des élections communales prévues en septembre prochain, le parti de l’Épi semble vivre «une véritable crise interne». Le parti, dont deux ministres ont été contraints de quitter la formation gouvernementale en moins d’une année, connait en effet depuis quelques semaines l’émergence d’un «courant réformateur» hostile à «l’éternel» secrétaire général du parti et actuel ministre de la Jeunesse et des sports, Mohand Laenser. L’émergence de ce courant est accompagnée depuis quelques jours d’une cascade de démissions et les contestataires sont loin de se retrouver sans appartenances politiques.

Des observateurs estiment que les partants veulent prendre leur distance par rapport à une formation politique éclaboussée par les scandales (notamment l'affaire Ouzzine). Ils refusent ainsi de compromettre leurs chances lors des futures échéances électorales. Par ailleurs, selon plusieurs sources, des partis tels que l’Union constitutionnelle (UC) et le Rassemblement national des indépendants (RNI) sont les premiers à tirer profit des conflits internes qui minent le MP. En effet, plusieurs grandes figures du parti sont pressenties pour rejoindre le RNI. Le parti de la colombe serait intéressé par des noms tels que le parlementaire et président du conseil préfectoral de Rabat, Abdelkader Tatou, et le président du Conseil régional de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Abdelkebir Berkia. S’agissant de l’UC, le nouveau secrétaire général et maire de la ville de Casablanca, Mohamed Sajid, a déjà commencé ses recrutements depuis le début du mois de juin.

Dans la région de Khrouribga, où le responsable avait tenu un meeting la semaine dernière, cinq présidents de communes ont décidé de changer de couleurs politiques en troquant l’Épi contre le Cheval, au moment où le secrétariat général du MP continue à recevoir, via huissier de justice, les lettres de démission de plusieurs élus au niveau de Casablanca, Dar Bouazza, Settat et Rabat. Mais face à cela, les instances dirigeantes du MP semblent imperturbables, du moins pour le moment. Dans un communiqué, le parti annonce le renouvellement de ses structures organisationnelles dans plusieurs régions du Royaume. Ainsi, il a été annoncé la création d’une section de la Ligue des pharmaciens harakis de la région de l’Oriental, sous la présidence de Sonia Allali. La création d’un bureau provincial de la Jeunesse harakie dans la province de Tanger, sous la présidence de Younes Sahli, et la création d’un bureau provincial de la femme harakie dans la province de Tanger, sous la présidence de Leila Hilal, toujours selon le communiqué.                                 

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