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Les exportateurs à la recherche de synergies pour mieux pénétrer l’Afrique

Le Forum BtoB «Meetings Made in Morocco» a été organisé hier à Casablanca. Maroc Export y a programmé pas moins de 1.900 rendez-vous pour les participants. Objectif : identifier de nouvelles offres exportables, notamment pour l’Afrique, et créer de nouveaux profils d’exportateurs.

Les exportateurs à la recherche de synergies  pour mieux pénétrer l’Afrique
Les participants ont été notamment attentifs aux témoignages et retours d’expériences de six entreprises marocaines qui ont tenté l’export en Afrique, en s’associant à d’autres partenaires marocains. Ph. Saouri.

La communauté des exportateurs marocains était au complet, hier à Casablanca, à l’occasion de la première édition du Forum BtoB «Meetings Made in Morocco». L’événement, qui porte la signature de Maroc Export, est présenté comme un laboratoire pour identifier de nouvelles offres exportables, notamment vers l’Afrique, et créer de nouveaux profils d’exportateurs. 1.900 rendez-vous ont été annoncés pour la journée et Maroc Export, dans sa communication officielle, évoque 300 participants. Mais dans son discours inaugural, Nezha Maafiri, directrice générale de cet organe public de promotion des exportations, a annoncé le chiffre de 675 entreprises qui ont confirmé pour l’événement d’hier.

Les participants représentaient des secteurs divers tels l’agriculture et l’agroalimentaire, le BTP, l’automobile, l’aéronautique, les technologies de l’information, la santé, la pharmacie, l’industrie du textile et cuir, l’électricité, l’électronique, les énergies renouvelables et l’industrie métallique et mécanique. La salle, archicomble, était notamment attentive aux témoignages et retours d’expériences de six entreprises marocaines qui ont tenté l’export en Afrique, en s’associant à d’autres partenaires marocains. C’est le cas notamment de N7 Communication, de Sucrunion, du groupe Ines et Abweb, LPEE-Somagec et Feoa-Umpm. Ces structures ont collaboré avec des acteurs de secteurs différents dans une «logique de complémentarité pour mieux s’installer dans ces marchés cibles», témoigne Narjiss Loudyi, de N7 Communication.

Les gains en économie d’échelle sont importants, notamment en termes de mutualisation des ventes, du partage des frais et du développement d’offre marocaine intégrée et compétitive.
Maroc Export semble vouloir pousser au renforcement de ce genre d’expériences dans le cadre de ses missions de promotion. Sa directrice générale n’a pas omis d’ailleurs de rappeler qu’aujourd’hui «chaque dirham investi par Maroc Export dans la promotion génère 98 DH en retour sur investissements».
Notons aussi que lors de cet événement, les équipes de Maroc Export ont installé au profit des participants une borne interactive, qui met à leur disposition une banque de projets identifiés au niveau d’une douzaine de pays africains. Ces projets couvrent plusieurs secteurs notamment l’agriculture, le textile, la construction, l’industrie et l’agro-industrie. Ce genre de projets nécessite l’intervention de plusieurs acteurs de différents secteurs d’activités. En choisissant de se regrouper, les exportateurs marocains seront plus forts et proposeront des offres globales et complémentaires. Et auront donc plus de chance de décrocher des marchés. 

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