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Les œuvres photographiques du Marocain Achraf Baznani au Louvre

Le Musée du Louvre (Paris) accroche, depuis le 13 juillet, les travaux photographiques «Au gouffre» de l’artiste marocain Achraf Baznani, et ce,dans le cadre de l’événement international «Vitrine» accueilli par la capitale française.

Les œuvres photographiques du Marocain  Achraf Baznani au Louvre
Le photographe a traité le sujet de son exposition intitulée «Au gouffre», en présentant une image composée où il figure lui-même marchant sur un fil.

Une première pour cet artiste exceptionnel qui a fait du chemin dans le monde de la photographie. Et pour cause, ses multiples prestations ont toujours été couronnées de succès, du fait de l’originalité de ses sujets et du talent qu’il possède dans la création de ses compositions.

«Je pense que le choix de mes travaux pour être exposés dans le plus visité des musées en Europe est une vraie reconnaissance vis-à-vis du développement de la perception artistique dans le monde arabe. Même s’il est devenu difficile de créer dans le cadre de l’instabilité sécuritaire que connaissent plusieurs pays de la région», souligne Achraf Baznani. C’est dans ce sens que le photographe a traité le sujet de son exposition intitulée «Au gouffre», en présentant une image composée où il figure lui-même marchant sur un fil dont un bout est coupé par un ciseau et l’autre sous le feu d’un briquet. Cette création photographique fait partie du monde surréaliste dans lequel évolue l’artiste à travers ses travaux qui nous surprennent à chaque fois par les idées très singulières qu’il développe dans ses photographies.

Dans ses multiples créations, on peut aussi bien le voir en train de lire tranquillement dans une ampoule électrique que nettoyer au lave-glace un de ses objectifs. L’intégration de ce petit personnage qui le représente dans des saynètes est faite avec poésie et avec une grande maîtrise de l’outil informatique.
Sa série «Inside my dreams» (2014), considérée comme le premier album s’intéressant à la photo surréaliste dans le monde arabe, a été on ne peut plus exceptionnelle où Achraf s’est amusé à se mettre en scène dans un monde gigantesque à travers des autoportraits surréalistes et poétiques.

L’année 2015 a été pour lui très fructueuse en termes de prestations, dont celle de Budapest, où il a fait découvrir au public hongrois ses «Éclats de couleurs», faisant, ainsi, partie d’une pléiade de photographes internationaux, venus des États-Unis, Grande-Bretagne, Canada, France, Irlande, Australie, Grèce, Hongrie et pour la première fois du Maroc à travers Baznani. 

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