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Les scientifiques veulent passer du constat à l'action

Après avoir accumulé les preuves de l'implication de l'Homme dans le réchauffement de la planète, les scientifiques, réunis à l'Unesco à Paris, à cinq mois de la COP21, veulent mettre l'accent sur les pistes pour agir sans plus attendre.

Les scientifiques veulent passer  du constat à l'action
Dans certaines parties d'Afrique, d'Asie, d'Amérique du nord et du Sud, la hausse de la température va jusqu'à 2,5 °C en raison des émissions de gaz à effet de serre. Ph. DR

Alors que la communauté internationale se retrouvera en décembre sous l'égide de l'ONU pour tenter de trouver un accord contre le dérèglement climatique, près de 2.000 experts du monde entier et de toutes disciplines sont rassemblés jusqu'à ce vendredi pour partager leurs travaux et rappeler aux gouvernements que l'heure des choix est venue. Le Giec, le groupe des experts climat de référence, qui a publié en 2014 la dernière synthèse de la recherche mondiale, a montré que «la température des surfaces terrestre et océanique a crû globalement de près de 1 °C (depuis le début du 20e siècle), et que dans certaines parties d'Afrique, d'Asie, d'Amérique du Nord et du Sud, la hausse va jusqu'à 2,5 °C», a rappelé M.Ban. «Et le Giec nous dit que nous allons vers un réchauffement de 5 à 6 °C si rien n'est fait».

«Il existe une large gamme de solutions basées sur des résultats scientifiques et qui sont économiquement soutenables», estime Chris Field, membre du Giec et président du comité scientifique de la conférence à l'Unesco. Le principal défi consiste à se détourner des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) au profit des renouvelables, et à miser sur des modes de production et de consommation plus économes.

De l'alerte aux solutions

La forêt doit aussi regagner de la place au niveau mondial. Même à 2 °C, le réchauffement va affecter un grand nombre de secteurs, une réalité reflétée par la diversité des experts présents à Paris : physique, géographie, technologie, mais aussi économie, sciences politiques... «Les décideurs peuvent compter sur des informations scientifiques pour nous acheminer vers des solutions plus rationnelles», a plaidé le secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale, Michel Jarraud, une allusion aux actions possibles en matière d'urbanisme, de santé, d'agriculture, de gestion de l'eau... 

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