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«Je ne peux plus supporter, non pas la pression, mais la zizanie créée par certains perturbateurs. J’espère que d’ici là ces “savants” de tous bords, dont des internautes, nous laisseront travailler sereinement durant les 7 journées qui nous restent pour boucler dans les meilleures conditions la phase aller du championnat. J’invite ces gens à avoir le courage de venir se présenter pour prendre ma succession au lieu de critiquer dans l’ombre», a dit en préambule le président du Raja, Mohamed Boudrika. Ce dernier a explicité qu’avant l'assemblée générale extraordinaire, le comité s’attellera à préparer le rapport moral et surtout le rapport financier qui demande un travail minutieux et qui concerne la période allant de juillet dernier à décembre. Le nouveau président et son bureau «pourront bénéficier de la trêve hivernale pour effectuer les renforts nécessaires et préparer la suite du championnat», a-t-il ajouté.
Concernant la crise de résultats que traverse le club, le président a souligné qu’il n’en était absolument pas responsable. «Nous avons préparé dans les meilleures conditions possible la reprise avec une concentration en Turquie. Et à part deux joueurs, toutes les autres recrues ont été engagées par Ruud Krol, et si les résultats actuels ne sont pas à la mesure des aspirations de notre public, cela ne peut absolument pas être imputé à ma personne», a poursuivi Boudrika qui a indiqué que certains perturbateurs exercent une pression terrible sur les joueurs, ce qui ne peut qu’influer négativement sur leur rendement. «Après la défaite contre le MAT, ils ont été traités de tous les noms et presque agressés physiquement. Vous imaginez donc dans quel état ils étaient face à l’AS FAR», a martelé Boudrika.
Quant à l’élimination in extremis en demi-finale de la Coupe du Trône face au FUS, Boudrika joue la carte de la malchance. «Jusqu’à la 88e minute, nous étions qualifiés pour la finale et tout a basculé en deux minutes. Le football n’est pas et n’a jamais été une science exacte. D’autres équipes ont été sorties de la Coupe du Trône sans pour autant soulever cette levée de boucliers». Pourtant, il y a un peu plus d’un an, Boudrika s’était séparé d’Abdelhak Benchikha, au lendemain de l’élimination du Raja dans la même compétition, face à l’AS FAR.
Concernant Rachid Boussaïri, accusé de toutes parts de jouer un rôle important dans les recrutements, le président Boudrika a annoncé que bien avant la rencontre contre Al Hoceïma, son conseiller personnel était parti en invoquant son état de santé et son incapacité à supporter des accusations gratuites. Selon lui, Boussaïri était fatigué de «jouer le pare-chocs du Raja». Et Boudrika de conclure : «À ce que je sache, Rachid Boussaïri a collaboré avec Abdallah Rhalam et Ahmed Ammor, deux grands et probes présidents, et avec eux le Raja a été plusieurs fois sacré», a conclu Boudrika. Une façon de disculper son plus proche collaborateur. Cependant, bien qu’il n’ait eu aucun rôle officiel au sein du bureau dirigeant, Boussaïri a pris part à toutes les expéditions du Raja, en qualité de président de délégation.
