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En ce moment, plusieurs grandes écoles organisent des Journées portes ouvertes et orientation (JPO). C’est le cas notamment des Universités Internationales de Rabat et de Casablanca qui ouvrent leurs portes aux parents et aux futurs élèves ce samedi 28 mars jusqu’à 18 h. L’Université International de Rabat (UIR) propose même des navettes gratuites au départ de Rabat-Ville pour les personnes qui ne disposeraient pas de transport. Les 27 et 28 mars, l’École Sup des arts visuels de Marrakech propose, pour sa part, de visiter ses ateliers d’arts, ses studios et ses plateaux de cinéma. Ces écoles ne sont bien sûr pas les seules à organiser ce genre d’événement. Il suffit de se renseigner auprès des établissements ou sur leur site internet pour connaitre la date des prochaines JPO.
Pourquoi se rendre aux Journées portes ouvertes ?
Il est important de se sentir bien dans son école. Or comment le savoir quand on n’y a jamais mis les pieds ? C’est à cela que servent les Journées portes ouvertes que les établissements organisent tout au long de l’année et généralement les week-ends. Se rendre sur place permet de vérifier plusieurs éléments indispensables à la réussite des études. À commencer par la localisation afin de vérifier si l’école est proche de chez soi, si elle est accessible et si le quartier est agréable. La visite permettra également aux parents de vérifier l’état des locaux, si les salles de classe sont en bon état et correctement équipées ou encore si l’école dispose d’un espace de restauration. L’intérêt de ces JPO est aussi de pouvoir poser toutes les questions relatives au projet de votre enfant et à ses envies. Que ce soit aux étudiants généralement présents et qui pourront vous raconter leurs parcours, ce qu’ils ont vécu à l’école, leurs projets, etc., ou à l’équipe pédagogique qui connaît bien l’école et ses formations et qui saura vous dire si votre profil est adapté. En l’effet, la question de l’orientation pour un élève est toujours délicate. Rares sont ceux qui arrivent avec un projet bien ficelé en tête.
Ils choisissent généralement la branche que leur soufflent leurs parents ou celle qui correspond le mieux à leurs résultats sans pour autant que leur projet professionnel les passionne vraiment. «J’ai toujours voulu intégrer l’école des beaux-arts, car les métiers de création, de dessin, d’architecture me passionnaient vraiment. Mais mes parents en ont décidé autrement. Aujourd’hui, je souffre de leur choix et j’ai commencé des cours du soir dans l’espoir d’obtenir un diplôme et de faire ce qui me plaît vraiment», raconte Salah, 29 ans. Pourtant, bien diriger l’élève est normalement le rôle du conseiller d’orientation qui intervient généralement au cycle collégial… Cependant, ce système souffre grandement d’un déficit en ressources humaines. En effet, à en croire les derniers chiffres, il existerait actuellement près de 800 conseillers en orientation pour l’ensemble des élèves marocains du territoire. Chaque établissement ne dispose donc pas toujours d’un conseiller. Ce fut notamment le cas pour Hajjar qui se souvient ne pas avoir eu la chance d’en rencontrer un. Résultat, elle a dû changer de branche en cours de route. Dans ce sens, les JPO restent la meilleure solution pour savoir si la branche choisie nous intéresse vraiment.
