La mission des observatoires de l’environnement doit gagner en importance pour accompagner la dynamique que connait le secteur actuellement. C’est ce qu'a souligné la ministre en charge de l’Environnement, Hakima El Haïti. Nizar Baraka, président du Conseil économique social et environnemental, est également en faveur du renforcement du travail des observatoires qui «peuvent contribuer à l’élaboration d’une feuille de route qui guide vers la décision».
Le bilan des 20 dernières années fait ressortir l’évolution du cadre général réglementant le secteur. À commencer par la mise en place du cadre intentionnel de préservation de l’environnement durant la période 1994-2000.
Le Maroc s’est attelé à l’adoption des instruments de la gestion de l’environnement (2000-2010), période caractérisée par le renforcement du cadre juridique et la mise en place des programmes de mise à niveau environnementale et des observatoires régionaux. À partir de 2010, les efforts ont été centrés sur l’opérationnalisation de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable. Quinze observatoires régionaux ont été créés entre 2009-2014.
L’objectif est d’assurer la gouvernance du secteur ainsi que de gérer l’information environnementale. Le bilan a mis l’accent sur les défis auquel est confronté le secteur. Il s’agit de la gestion de l’information produite ailleurs, la capacité d’assurer la convergence d’objectifs et d’intérêts divergents ainsi que la conciliation entre le pragmatisme écologique et la neutralité institutionnelle.
Le département d’El Haïti mise sur la volonté politique et la démarche stratégique sectorielle adoptée, la démultiplication des observatoires sectoriels et la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel solide.