Menu
Search
Mardi 23 Avril 2024
S'abonner
close
Mardi 23 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

Reprise le 17 juin des pourparlers entre le Chef de gouvernement et les syndicats

Le Chef de gouvernement souhaite relancer le dialogue social. Dans ce sens, il vient de fixer la date du 17 juin pour recevoir les syndicats les plus représentatifs. Les centrales syndicales hésitent entre le boycott et la participation à cette réunion tant attendue.

Reprise le 17 juin des pourparlers  entre le Chef de gouvernement et les syndicats
Même si les syndicats attendent cette proposition depuis plusieurs mois, ils affichent néanmoins leur scepticisme quant à son résultat.

Selon le secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Moukharik, la centrale syndicale a été contactée pour une rencontre avec le Chef de l’Exécutif, Abdelilah Benkirane, le 17 juin prochain. Même si les syndicats attendent cette proposition depuis plusieurs mois, ils affichent néanmoins leur scepticisme quant à son résultat. Certains syndicats seraient même réticents à l'idée de participer au prochain rendez-vous, à en croire une source syndicale qui a préféré garder l’anonymat. Une position qui se justifie notamment par les déclarations faites par le Chef du gouvernement il y a deux semaines au sein de l’hémicycle, lors de la séance consacrée aux questions de politique générale. «Benkirane avait annoncé la couleur de ce qu’allaient être les prochains rounds des négociations : vides et sans perspective», nous confie Mohammed El Hakech, un autre militant affilié à l’UMT, faisant ainsi allusion à l’annonce par le Chef de gouvernement qu'il excluait toute éventualité d'une augmentation des salaires tant dans le secteur public que privé.

Une déclaration qui a eu l’effet d’une bombe auprès des syndicats qui plaçaient cette doléance parmi les priorités de leur cahier revendicatif. «Le gouvernement opte pour une démonstration de force. Il prend des décisions, fait des annonces tout en excluant les syndicats. Quel intérêt pourrait avoir le dialogue social dans ce cas ?» se demande M. El Hakech. Toujours est-il que les syndicats affichent leur bonne foi. La preuve en est la suspension par la plupart des centrales syndicales de leur mouvement de protestation en attendant de voir plus clair après la prochaine réunion. «Nous ne voulons pas précipiter les choses. Nous préférons attendre les résultats de cette réunion avant de décider des mesures à prendre», nous confie Larbi Habchi, membre du bureau central de la Fédération démocratique du travail (FDT).

Lisez nos e-Papers