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Trois conventions de partenariat entre l’État et le secteur privé

Trois conventions de partenariat visant la mise en place de filières de valorisation écologique des déchets ont été signées, mercredi à Rabat, entre l’État et le secteur privé.

Trois conventions de partenariat entre  l’État et le secteur privé
Les trois filières de valorisation écologique permettront de recycler 140.000 t de carton, 70.000 t d'huiles lubrifiantes usagées et 105.000 t d'huiles alimentaires usagées.

Les trois conventions entre le gouvernement et le secteur privé pour la valorisation des déchets, ont été signés entre le ministère chargé de l'Environnement, le ministère de l'Intérieur et le ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique, d'une part, et la Fédération des industries forestières, des arts graphiques et de l'emballages (FIFAGE), le Groupement des pétroliers marocains (GPM),et Eco-Gras, d'autre part, en marge d'une conférence sur le tri, le recyclage et les filières de valorisation des déchets "Réalisations, Opportunités et Défis". Ces conventions portent sur la mise en place au Maroc de filières de valorisation écologique des papiers et cartons, des huiles lubrifiantes usagées et des huiles alimentaires usagées.

Dans une déclaration à la MAP, la ministre déléguée chargée de l'Environnement, Hakima El Haiti, a précisé que ces conventions visaient, non seulement à protéger l'environnement et à réduire les émissions des gaz à effet de serre (GES), mais aussi à améliorer le rendement et les conditions d'emploi des personnes qui «travaillent dans l'informel et dans des conditions précaires». Lesdites conventions ont également une dimension économique, a relevé la ministre, faisant savoir que les trois filières de valorisation écologique permettront de recycler 140.000 t de carton, 70.000 t d'huiles lubrifiantes usagées et 105.000 t d'huiles alimentaires usagées et de créer respectivement 11.000, 2.000 et 2.600 emplois.

Amélioration de la collecte dans 180 communes

«Ces activités s'opèrent dans des conditions précaires et constituent un véritable danger pour la santé publique et pour l'environnement», a dit Latifa Echihabi, secrétaire générale du ministère de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique.
Pour sa part, le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Charki Draiss, a affirmé que ces conventions, aux côtés des différentes mesures entreprises par le gouvernement pour la promotion du secteur de gestion et de valorisation de déchets, reflétaient l'engagement permanent du Maroc pour réaliser un développement durable et intégré «dans un respect total des normes de protection de l'environnement». Après avoir passé en revue les différents textes juridiques organisant et structurant ce secteur, M. Draiss a mis en avant les réalisations du Programme national des déchets ménagers et assimilés (PNDM), soulignant qu'il a permis d'améliorer la qualité de gestion des déchets dans 180 communes et les taux de collecte et d'enfouissement des déchets qui s'élèvent actuellement à 86 et 37% respectivement, contre 48 et 11% en 2008. 

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