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Vers un gouvernement d'union nationale

La Manul a décidé qu’il était temps d’accélérer le dialogue et de commencer à discuter des noms des candidats pour faire partie du gouvernement d’union nationale.

Vers un gouvernement d'union nationale
e représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour la Libye et chef de la Mission d'appui de l'Onu en Libye (Manul), Bernardino Leon, à Skhirat. Ph : AFP

Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour la Libye et chef de la Mission d'appui de l'Onu en Libye (Manul), Bernardino Leon, a annoncé, mercredi soir à Skhirat, que la mission onusienne compte entamer, à partir de jeudi, des discussions autour de la formation d'un gouvernement d'union nationale.

«Suite à une concertation avec tous les protagonistes à ce dialogue, la Manul a décidé qu'il était temps d'accélérer le dialogue et de commencer à discuter des noms des candidats pour faire partie du gouvernement d'union nationale», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.

Bernardino Leon a, en outre, appelé les parties au dialogue inter-libyen à faire preuve de souplesse et d'un esprit de consensus et de coopération pour parvenir à un accord final aux alentours du 20 septembre.

Il a, également, formulé vœu que l'appel du peuple libyen soit entendu, en soulignant que la mission a reçu des milliers de lettres de la part du peuple libyen espérant la conclusion d'un accord final avec l'avènement de l'Aïd Al Adha.

Rappelant que le 16 septembre coïncide avec la commémoration du martyre de Omar El-Mokhtar, l'émissaire onusien a appelé les protagonistes libyens à ne pas manquer cette occasion pour parvenir à un accord.

Ce nouveau round de dialogue politique inter-libyen, entamé jeudi dernier avec la participation de toutes les parties, vise à parvenir à un accord définitif au conflit libyen et à former un gouvernement d'union nationale.

Plus tôt dans la journée, Bernardino Leon avait affirmé que les Libyens n'ont jamais été aussi proches qu'aujourd'hui d'un accord acceptable pour toutes les parties.

Il avait, également, indiqué lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation des derniers développements des pourparlers politiques inter-libyens que «les négociations avançaient dans le bon sens lors de chaque round de pourparlers», relevant que la proposition onusienne présentée aux parties il y a deux jours ne doit donner lieu à ni vainqueur ni vaincu.

A cet égard, l'émissaire onusien avait reconnu l'existence de certaines divergences entre les parties au conflit, estimant qu'il s'agissait d'une situation normale qui accompagne, en général, les derniers moments précédant la signature de tout accord. 

La ville de Skhirat a abrité, en juillet dernier, le paraphe d'un accord entre les différentes parties présentes, y compris les chefs des partis politiques qui ont pris part au 6e round des pourparlers politiques inter-libyens sous les auspices de l'Onu, mais en l'absence des représentants du Congrès général national (CGN).

Depuis la chute du régime Kadhafi, la Libye est plongée dans une crise politique et sécuritaire sans précédent sur fond de lutte pour le pouvoir entre le gouvernement provisoire libyen et la chambre des représentants libyenne (parlement de Tobrouk), reconnus par la communauté internationale, et le CGN non reconnu par la communauté internationale.   

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