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Une occasion pour raffermir les liens avec son pays d’origine et faire connaître ses créativités au public marocain qui commence à le considérer et être fier de lui, vu son brillant parcours et les prix honorifiques qui lui ont été décernés par de prestigieuses institutions dans plusieurs pays. Aujourd’hui, c’est le fruit de tout ce travail et ces recherches qu’il désire partager avec ses concitoyens, à travers une belle exposition de peinture qui révèle une palette riche et bien inspirée. Tout un univers propre à lui où il a trouvé sa sérénité et son bien-être, après une mauvaise passe dans sa vie. Ce qui l’a motivé à écrire son livre «Art thérapie, l’opportunité d’une seconde vie». Un essai qui ne vient pas du néant, mais d’une expérience qu’il a lui-même vécue, et dont il a tiré énormément d’enseignements qu’il rapporte fidèlement dans ce livre, notamment le pouvoir de tout un chacun de surmonter les moments les plus pénibles de la vie en faisant appel à l’art.
«Cette conviction m’a permis de mener une vie sereine et très fructueuse. En écrivant ce livre, j’ai voulu la partager avec tout le monde, surtout ceux qui en ont besoin, ceux qui passent par une dépression ou un mal de vie», souligne l’artiste. Toutefois, ce qui est rassurant dans cet écrit, c'est qu’il n’est pas basé sur des hypothèses ou de simples suggestions, mais sur des faits réels et des moments difficiles par où il est passé, avant de trouver refuge dans l’art. C’est le remède idéal qui l’a fait sortir de l'impasse et l’a imposé en tant qu’artiste talentueux et connu actuellement à l’échelle internationale, avec des expositions un peu partout dans le monde où il n’arrête pas de chercher à donner le meilleur de lui-même. Selon les critiques belges, «les peintures de l’artiste Harwan sont le reflet de l'humain tourmenté et effrayé par sa faiblesse et ses limites devant l'immensité, le poids, la puissance de cet espace et cette durée sans fin.
En somme, l'ADN de la pensée créatrice de ce visionnaire des temps modernes, c'est la prise de conscience et la représentation picturale de la course effrénée de l'Homme, pour rattraper, maîtriser et dompter le temps. Les limites physiques et vitales de l'être face à l'abîme de ce néant que constitue le temps provoquent des angoisses existentielles. D'où l'obstination de l'Homme à inventer sans cesse de nouvelles technologies pour dompter l'immensité de l'espace et maîtriser la course du temps. De ce fait, le choix des couleurs que le peintre utilise pour concevoir ses tableaux n'est pas innocent».
Ainsi, par son message et l'éclat de ses toiles qui ne laissent personne indifférent, Harwan traverse facilement les frontières pour délivrer ce message universel de paix, d'amour et d'unité qui constitue l'essence de sa philosophie. Et ce, en proposant une vision abstraite de l'art qui colle à la réalité de la société actuelle, notamment sa réalité à lui. Ce qui donne lieu à une œuvre qui change avec les changements qui interviennent sa propre vie quotidienne. C’est ce qu’il explique, aussi, dans son livre «L'art thérapie, l'opportunité d'une seconde vie», qu’il va présenter, après Rabat, dans de nombreuses villes, dont Paris, Bruxelles et Montréal. «Je m'apprête à effectuer une série de conférences à travers plusieurs grandes villes du monde, afin d’expliquer au public les bienfaits de l'art thérapie. Ma mission est de témoigner dans le monde ce que l'art thérapie a fait pour moi, et de montrer comment la pratique régulière d'une discipline artistique peut faire énormément de bien à des individus en proie à de nombreux maux, tels le stress, la déprime, le burn-out… qui minent notre société de plus en plus matérialiste», précise l’artiste Harwan.
