Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Air France propose un nouveau plan à ses salariés

Grâce à une conjoncture favorable, Air France voit désormais les prochains mois de son activité en rose. La compagnie vient de proposer un nouveau projet qui compte des recrutements et des mutations géographiques d’une partie du personnel. Une copie, elle aussi, critiquée par les syndicats.

Air France propose un nouveau plan  à ses salariés
Air France promet zéro départ contraint pour motif économique jusqu'à l'été 2018.

Air France vient de présenter un nouveau projet prévoyant une hausse de la flotte et d'éventuelles embauches. En procédant ainsi, la compagnie aérienne enterre «partiellement le très contesté “plan B”, sans faire taire les critiques des syndicats», rapporte l’Agence France presse (AFP). «On nous a présenté un projet A écrit différemment», renchérit Mehdi Kemoune (CGT), le jugeant toutefois «positif», car fondé «sur l'investissement, la croissance et l'embauche» pour les navigants. Le nouveau plan de «développement» a été détaillé en Comité central d'entreprise (CCE), trois mois après la désormais célèbre affaire de la «chemise» arrachée.
Ainsi, sur le long-courrier, où la concurrence des compagnies asiatiques et du Golfe est forte, le transporteur français prévoit de croître son réseau «de 2 à 3% par an en moyens propres de 2017 à 2020», a-t-il indiqué dans un communiqué. De son côté, la flotte long-courrier atteindra 109 appareils en 2020, soit sept de plus qu'en 2016, notamment avec l'arrivée de Boeing 787 et d'Airbus 350. «Sont également prévues, l'ouverture d'une à deux nouvelles destinations» et «une croissance de l'ordre de 10% en capacités et en heures de vol entre 2016 et 2020», ajoute l’agence de presse. La montée en puissance de la filiale low cost Transavia France est aussi consacrée avec «jusqu'à 40 avions en 2020», contre 26 actuellement.

Concernant l'emploi, Air France entrevoit des embauches pour les pilotes (dès fin 2017), ainsi que pour les hôtesses et stewards. «Au sol, aucun départ contraint» pour motif économique n'interviendra jusqu'à l'été 2018, mais des mobilités internes seront nécessaires», assure la compagnie. «Dans les faits, la direction n'abandonne pas la première phase du “plan B” (1.000 postes supprimés et 5 avions en moins en 2016), mais la seconde, plus douloureuse sur les volets industriel (retrait de neuf avions) et humain (2.000 autres suppressions d'emplois)», précise l’agence de presse. L'application du plan reste cependant conditionnée à des accords de compétitivité avec les personnels navigants. La direction veut aller vite, mais a repoussé tout ultimatum et date butoir. Faute d'accord fin septembre, Air France avait abandonné son plan de croissance initial, «Perform 2020». L'annonce d'un «plan B» avait déclenché la colère des organisations syndicales et une forte mobilisation des salariés.

Lisez nos e-Papers