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Business, coopération décentralisée et présidentielles 2017 à l’ordre du jour

Candidat aux présidentielles françaises, l’ancien Premier ministre français, Alain Juppé, a effectué une visite de 48 heures au Maroc. Outre les réunions qu’il a eues avec des responsables marocains, il a également eu une réunion avec le maire de Casablanca dans le cadre du jumelage qui lie la métropole économique et la ville de Bordeaux. M. Juppé s’est engagé à développer davantage les relations entre Rabat et Paris s’il venait à être élu Président.

Business, coopération décentralisée et présidentielles 2017 à l’ordre du jour
Alain Juppé est revenu sur sa rencontre avec les ressortissants français installés à Casablanca.

En course pour les présidentielles 2017, l'ancien Premier ministre français et maire de Bordeaux, Alain Juppé vient d’effectuer une visite de deux jours au Maroc. Arrivé dimanche dans le Royaume, il a eu un agenda très chargé. En effet, une partie de cette visite a été consacrée à sa campagne électorale, une autre à ses relations internationales en tant que maire de Bordeaux et la troisième partie a été dédiée à des rencontres avec des décideurs marocains.

Au milieu de ce programme chargé, l’ancien Premier ministre et candidat à la présidence a organisé, hier, un point de presse avec les représentants des médias marocains. Après avoir expliqué, au cours de cette rencontre, les raisons de sa visite, il s’est soumis au jeu des questions-réponses.
Il a rappelé, à cette occasion, l’importance du jumelage de Bordeaux avec Casablanca. Il a évoqué, dans ce sens, l’intérêt de la réunion de travail qu’il a eue avec le maire de Casablanca, Abdelaziz Omari, sur «le jumelage historique» liant les deux villes. Il a évoqué la préparation, dans cette perspective, d’un plan d’action pour les années à venir. Les échanges d’expérience entre les deux villes concernant le patrimoine, la vision smart-city, les infrastructures sportives... Il a rappelé que ce jumelage scellé en 1988 célébrera son 30e anniversaire en 2018.

Sur un autre registre, Alain Juppé est revenu sur sa rencontre avec les ressortissants français installés à Casablanca, ce qui lui a permis d’exposer sa vision en tant que candidat aux présidentielles 2017. En outre, l’ancien chef de la diplomate française (chef du Quai d’Orsay pendant la période du printemps arabe) a longuement insisté sur l’importance des relations liant le Maroc et la France. Il a évoqué la nature des relations économiques qui lient les deux pays, notamment le positionnement de la France en tant que premier investisseur étranger au Maroc, soulignant l’importance des échanges économiques, même si la France n’est plus le premier partenaire commercial du Maroc.

Dans ce cadre, il a mis l’accent sur les entretiens qu’il a eus avec des responsables de la CGEM et sur le rôle que le Maroc est appelé à jouer en tant que trait d’union entre l’Europe et l’Afrique. De même, il a noté la solidité des relations entre les deux pays et la présence de plus de 35.000 étudiants marocains en France et une importante communauté française au Maroc. Sur le plan politique, il a mis en avant les visions communes en rappelant la dernière position de la France au sein de l’ONU pour défendre le Maroc concernant le dossier du Sahara. Il a évoqué plusieurs autres sujets qui concernent les relations maroco-françaises, tels que l’immigration (légale et clandestine), la réaction de la France face à l’Islam, le combat contre le Front national... En tant que candidat aux présidentielles, Alain Juppé s’est engagé à défendre et agir pour le développement des relations bilatérales entre le Maroc et la France, s’il est élu Président de la République. 

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