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Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra participent pour 48,3% au PIB national

Le Haut Commissariat au Plan (HCP) vient de publier les comptes régionaux pour l'année 2014. Cinq régions ont affiché les taux de croissance du PIB supérieurs à la moyenne nationale.

Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra participent  pour 48,3% au PIB national

Cinq régions ont affiché les taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) supérieurs à la moyenne nationale. Selon la note d’information relative aux comptes régionaux de 2014 du Haut Commissariat au plan, la région de Guelmim-Oued Noun prend la tête du Top 5 avec une progression de 15,4%, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (7,1%), Casablanca-Settat (5,3%) Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (4%) et enfin l’Oriental (3,3%). Malgré des rythmes de croissance positifs, les régions de Fès-Meknès (2,7%) et de Souss-Massa (2,4%) ont évolué en deçà de la moyenne nationale. A contrario, cinq régions clôturent la marche avec des rythmes de croissance négative. Il s’agit de Drâa-Tafilalet (-0,3%), Dakhla-Oued Eddahab (-2,3%), Marrakech-Safi (-3,7%), Laâyoune-Sakia Al Hamra (-4,7%) et pour finir Béni Mellal-Khénifra (-8,8%).

En 2014, les régions de Casablanca-Settat (32%) et Rabat-Salé-Kénitra (16,3%) ont participé, à elles seules, pour 48,3% au PIB national. Les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (9,4%), Fès-Meknès (9,4%), Marrakech-Safi (9%), Souss-Massa (6,6%) et Béni Mellal-Khénifra (5,8%), ont, elles, créé 40,3% du produit intérieur brut. Les régions de l’Oriental (4,9%), Drâa-Tafilalet (2,7%) et les trois régions du Sud (3,7%) n’ont, quant à elles, contribué qu’à hauteur de 11,3% à la création de la richesse nationale. «Dans ces conditions, les disparités du PIB entre les régions se sont accentuées. L’écart absolu moyen (la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB régional moyen) est passé de 50,4 milliards de DH en 2013 à 53,2 milliards en 2014», souligne le HCP. Les activités primaires : agriculture et pêche ont constitué 11,7% du PIB au niveau national en 2014. La contribution de ce secteur à la création de la richesse a dépassé la moyenne nationale dans la majorité des régions. Les activités secondaires, à savoir l’industrie, les mines, la distribution d’électricité et d’eau et le bâtiment et travaux publics ont représenté 26,4% du PIB national. Quatre régions se sont distinguées affichant des parts supérieures à la moyenne. Il s’agit de Casablanca-Settat avec (37,3%), Béni Mellal-Khénifra (35,4%), Laâyoune-Sakia Al Hamra (31%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (29,5%). Enfin, les activités tertiaires (services marchands et non marchands) ont participé pour 51,7% à la richesse nationale.

Les régions de Dakhla-Oued Eddahab (72,6% du PIB régional), de Guelmim-Oued Noun (68,5%), de Rabat-Salé-Kénitra (62,8%) et de Laâyoune-Sakia Al Hamra (61,3%) dominent largement ces activités. Avec respectivement des participations de 24,8 et 14,8%, les régions de Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra ont enregistré 39,6% des dépenses de consommation finale des ménages (DCFM) au niveau national. Celles de Fès-Meknès (11,8%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (11,4%), de Marrakech-Safi (11,2%), de Souss-Massa (7,1%) et de Béni Mellal-Khénifra (5,5%) ont participé pour 47,1% aux DCFM. Le reste des régions ont des contributions comprises entre 0,6% pour la région de Dakhla-Oued Eddahab et 7% pour la région de l’Oriental. «Globalement, les disparités des dépenses de consommation se sont accentuées. L’écart absolu moyen entre la DCFM des différentes régions et la DCFM régionale moyenne a atteint 29,9 milliards de DH en 2014 au lieu de 28,6 milliards de DH en 2013», précise le rapport annuel du Haut Commissariat au Plan.

Rapportées à la population nationale, six régions affichent des niveaux supérieurs à la moyenne pour les dépenses de consommation finale des ménages de 16.379 DH en 2014. Il s’agit de Dakhla-Oued Eddahab (23.073 DH), Casablanca-Settat (20.050 DH), Rabat-Salé-Kénitra (17.914 DH), Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (17.831 DH), Laâyoune-Sakia Al Hamra (17.215 DH) et l’Oriental (16.811 DH).

Dans les autres régions, ces dépenses de consommation par habitant passent d’un minimum de 11.403 DH pour la région de Drâa-Tafilalet à 15.492 DH pour celle de Fès-Meknès. «Dans ces conditions, la dispersion des dépenses de consommation finale des ménages par tête a enregistré une légère augmentation. L’écart absolu moyen est passé de 2.474 DH en 2013 à 2.535 DH en 2014».

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