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«La dégradation environnementale et la pollution sont responsables de 234 fois plus de décès que ceux causés par les conflits chaque année, cela souligne la nécessité de garantir un environnement sain», souligne le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) lors de la deuxième Assemblée des Nations unies pour l'environnement (UNEA-2).
Cette assemblée, qui se déroule à Nairobi du 23 au 27 mai et se tient toutes les deux années, a été créée pour atteindre le Programme pour le développement durable à l'horizon 2030. Le rapport constate qu'en 2012, environ 12,6 millions de décès ont été attribuables à l'environnement, soit 23% du total de décès cette année.
Le rapport du PNUE précise que la proportion la plus importante des décès attribuables à l'environnement s'est produite en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique Ouest (28 et 27% du total). Cette proportion est de 23% en Afrique subsaharienne, 22% dans la région de la Méditerranée orientale, 11% au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 15% dans les non-membres de l'OCDE de la région des Amériques et 15% en Europe. Les causes de ces décès prématurés sont d'abord à chercher, poursuit le rapport, dans la pollution de l'air responsable de la mort de 7 millions de personnes à travers le monde. Sur le portail électronique du PNUE, le manque d'accès à l'eau douce et à l'assainissement de l'eau est également cité comme responsable du décès de 847.000 personnes dont 97% se produisent dans les pays en développement. L'exposition aux produits chimiques provoque la mort d'environ 17.000 personnes.
La deuxième Assemblée des Nations unies pour l'environnement, à laquelle prend part le Maroc, préconise de réduire l'utilisation des combustibles fossiles et réduire ainsi les émissions de CO2 grâce à l'utilisation des énergies renouvelables. Il s'agit également maintenir les activités économiques nécessaires tout en consommant moins de ressources, en produisant moins de déchets, moins de pollution et en détruisant moins l'environnement.
D'autres rapports ont également été publiés à l'occasion de UNEA-2. À titre d'exemple, l'organisation «Global Lessons and Research to Inspire Action and Guide Policy Change» a constaté qu'en 2014, la production mondiale de plastique a dépassé 311 millions de tonnes, en augmentation de 4% par rapport 2013. Entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes de déchets se sont retrouvés dans l'océan suite à la gestion inadéquate des déchets solides.
