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Le spécialiste marocain de l’industrie sucrière, Cosumar, défend son engagement pour l’environnement. L’opérateur affirme que ses investissements pour la restructuration de la filière (7 milliards de dirhams) ont abouti à des réalisations jugées remarquables. Concrètement, ils lui ont permis de réduire de 43% son empreinte carbone à fin 2015 par rapport à 2005, année ayant marqué le début du processus de transformation du groupe. «Notre empreinte carbone s’établit aujourd’hui à 0,525 kg de CO2 par kilo de sucre produit, sachant que les plantes sucrières permettent la séquestration de 0,764 kg de CO2 par kilo de sucre produit. Ce qui se traduit par un impact favorable sur l’environnement. Il faut savoir aussi que la filière sucrière émet environ 747.000 tonnes de CO2 par an, ce qui ne représente que 0,7% des émissions globales du pays recensées en 2012», fait valoir Mohamed Fikrat, président-directeur général du groupe, lors d’une conférence labellisée COP 22 sur le thème «La filière sucrière face au changement climatique», le 27 octobre à Casablanca.
Selon le PDG, le groupe travaille depuis plusieurs années dans un cadre de concertation et de coordination avec l’ensemble des parties prenantes et les partenaires. Ce qui a permis, selon lui, de réaliser des avancées «significatives» année après année dans tout l’écosystème sucrier. «La filière est ainsi devenue un modèle de chaine de valeurs intégrée et d’organisation interprofessionnelle dans le cadre du Plan Maroc vert», soutient le PDG. Fikrat ne jure d’ailleurs que par les performances jugées «exceptionnelles» de la dernière campagne sucrière. Cosumar aura ainsi produit plus de 600.000 tonnes de sucre blanc et affirme que ses résultats affichent une hausse de 19% par rapport à l’exercice précédent. «Ces résultats sont d’autant plus remarquables que tous les indicateurs relatifs à la productivité sont en progression à l’instar de la hausse du rendement du sucre a atteint cette année une moyenne de 12 tonnes à l’hectare.
Ce sont donc les fruits des efforts consentis en termes d’investissement financier et humain pour atteindre l’excellence opérationnelle dans tous les niveaux dans notre chaine de valeurs», s’enorgueillit Fikrat. Ces résultats, souligne le management du groupe, ont eu un impact économique de taille sur le plan régional, engendrant ainsi une hausse de 16% du revenu de l’agriculteur par rapport à la campagne passée. Cette amélioration des performances est aussi le fruit du programme de R&D engagé par Cosumar et ses partenaires et portant sur la semence mono-germe, la fertilisation et le traitement des maladies. Rappelons que le déploiement de ce programme est mené en collaboration avec les organisations de recherche nationales et internationales.
Le management a, par ailleurs, fait valoir sa certification ISO 14001 qui s’inscrit dans une démarche de «progrès continu» pour rester conforme à la réglementation internationale.
