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Culture et développement en atomes crochus

La scène culturelle nationale a vécu, l’année dernière à l’instar de ses précédentes, au rythme d’un foisonnement d’actions intenses qui dénotent l’intérêt marqué dont S.M. le Roi Mohammed VI ne cesse d’entourer le domaine culturel, en tant que patrimoine immatériel incontournable dans le processus du développement global du pays.

Culture et développement en atomes crochus
17 février 2016 : S.M. le Roi et Son Excellence le Président de la République française visitent l'Institut du monde arabe à l'invitation de son président Jack Lang.

Les actions menées et les efforts consentis traduisent clairement la volonté du Souverain de faire de la culture, dans son acception générale, un levier fondamental du développement global du Royaume, dont les bases ne cessent de se renforcer depuis l’accession de S.M. le Roi au Trône de Ses glorieux ancêtres.
Pour en apprécier la teneur, il suffirait peut-être de citer trois repères de taille qui, en l’espace d’une année, ont jalonné le champ culturel, dont le premier consiste en le rayonnement toujours fluorescent du Musée
Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI), première institution muséale entièrement dédiée aux arts plastiques et visuels.

Pour le président de la Fondation nationale des musées, Mehdi Qotbi, la création de cet édifice est l’émanation d’une volonté royale qui traduit le souci de S.M. le Roi de faire de la culture un véritable levier du développement humain, social et économique et la détermination ferme du Souverain à doter le Maroc de structures culturelles de haut niveau, qui soient en mesure d’inciter à la création et de consacrer la démocratisation de l’acte culturel. Le MMVI, qui s’est offert pour son premier anniversaire en octobre dernier des artistes de renom comme César en décembre et Giacometti en avril, entame à partir de ce mois de juillet un vaste chantier de rénovation des musées nationaux pour leur permettre d'être au diapason des attentes et des aspirations d’un public de plus en plus avide et exigeant.

Ainsi en est-il du nouveau musée Al Casbah de Tanger qui sera baptisé le «Musée Casbah des cultures méditerranéennes», du Musée de Rabat qui portera, désormais, le nom du «Musée des Bronzes», du musée des Oudayas, également en plein réaménagement, qui s’appellera le «Musée du Caftan et de la Parure», ou du musée Batha de Fès qui sera baptisé «Musée de l’art de l’Islam» ou encore de celui de Meknès qui s’appellera «Musée de la Poterie».

Le deuxième repère porte sur le lancement par S.M. le Roi du projet de Centre culturel marocain à l’Institut du monde arabe à Paris, dans le cadre de la visite d’amitié et de travail effectuée par le Souverain, le 17 février dernier. Cette visite a été l'occasion de présenter au Souverain et au Président français, François Hollande, le projet du Centre Culturel du Maroc qui sera prochainement édifié à Paris.

Ce Centre constituera une véritable vitrine de la culture marocaine dans sa diversité. Il participera à la promotion du patrimoine et des traditions du Royaume, comme il contribuera à faire connaître en France la scène artistique marocaine contemporaine dans un esprit de partenariat avec les institutions culturelles marocaines et françaises.

Le centre culturel du Maroc à Paris contribuera également au renforcement des liens entre la communauté marocaine installée en France et son pays d'origine. Le projet, d'une surface plancher de 1.360 m², est conçu avec une architecture contemporaine, en phase avec l'ambition d'incarner un lieu de rencontre entre les cultures. Le budget d'investissement est de 7 millions d'euros, le délai d'étude et de réalisation est de l'ordre de 24 mois.

Le troisième repère dans cet échafaudage patient et engagé n’est autre que le message adressé par S.M. le Roi au premier Concert de la Méditerranée, organisé au Palais des Nations à Genève et dont lecture a été donnée, le 9 juillet, par S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa.

On retiendra, entre autres moments forts de ce message, que «c’est d’ailleurs dans la richesse de cette diversité et dans sa symbiose avec une méditerranée plurielle que réside la raison de l’implication du Maroc dans ce rendez-vous d’aujourd’hui avec la culture, l’art et la musique. Agora de toutes les musiques et théâtre éternel de la diversité culturelle, le Maroc a délibérément choisi de s’identifier aux expressions les plus novatrices et les plus métissées de la création artistique que ce soit dans le domaine de la musique, de la littérature, des arts plastiques ou du cinéma».

Et de conclure que, «aujourd'hui, Nous voulons souligner à quel point il importe de mobiliser toutes les énergies pour défendre la primauté de l'art, la noblesse de la culture et la création d'un environnement qui encourage la créativité et la pensée. Notre ardent souhait est que les différents pays méditerranéens s’approprient le concert de la Méditerranée et d'autres initiatives culturelles similaires, en mobilisant leurs intellectuels et leurs artistes pour faire barrage aux tenants du repli, de l’intolérance et de l’extrémisme».

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