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Des mégaprojets pour un développement équilibré et inclusif

Les programmes de restructuration et revalorisation des villes marocaines visent à garantir un développement intégré et équilibré, économiquement et socialement parlant, mais aussi à contribuer au rayonnement du paysage urbain, tout en améliorant l’attractivité des villes et en en faisant de réels pôles urbains.

Les années 2014-2020 constituent une période charnière pour les villes du Royaume. Il s’agit en effet du délai qui leur a été imparti pour réaliser tous les grands plans et chantiers à même de revaloriser les villes et en faire des pôles urbains, et ce, selon une approche globale et intégrée. C’est le discours royal du 11 octobre 2013, prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’ouverture de la première session de la troisième année législative de la neuvième législature, qui a constitué la feuille de route pour remédier aux dysfonctionnements et écarts dont souffrent certaines villes du Royaume. À partir de ce moment, et sur Hautes Orientations royales, ont été lancés des programmes de développement urbain de diverses villes comme Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger, Salé, Tétouan, Kénitra et Fès.

On a ainsi assisté, entre 2014 et 2016, à l’émergence de plusieurs projets ambitieux intégrant le secteur de l’urbanisme, l’économie, le social, le culturel… avec pour objectif d’accélérer le développement de ces villes, améliorer leur attractivité économique et garantir au citoyen une vie de qualité, en mettant l’accent sur l’amélioration de l’environnement social et la valorisation du potentiel humain. C’est comme ça que sont nés les projets «Marrakech, cité du renouveau permanent» ; «Tanger-Métropole» ; «Rabat Ville lumière, capitale culturelle du Maroc» ; le plan de développement du «Grand Casablanca 2015-2020» ; ou encore «Al-Hoceïma, Manarat Al Moutawassit»… de grands chantiers qui reflètent l’intérêt permanent accordé par S.M. le Roi au processus de mise à niveau des pôles urbains du Royaume. Dans ce cadre, le programme de développement spatial de la province d’Al-Hoceïma a été lancé par le Souverain en octobre 2015. Ce programme quinquennal (2015-2019), qui mobilise des investissements de l’ordre de 6,515 milliards de DH, cible les zones rurales (désenclavement des territoires ruraux, plantation de 8.700 ha en arbres fruitiers, valorisation des produits de terroir) ; le Grand Al-Hoceïma (aménagement des entrées de la ville, des principaux axes routiers, des places publiques et des espaces verts) ; et le littoral (construction d’une marina et l’aménagement de plateformes panoramiques).

Autre ville directement concernée par le programme intégré des villes mis en place sur les Hautes Directives de Sa Majesté, c’est Casablanca à laquelle le Souverain accorde une attention toute particulière. «Si de nombreuses collectivités territoriales bénéficient d'un modèle de gestion raisonnable, il en existe malheureusement d'autres qui pâtissent d'une gestion défectueuse de la part des instances élues.

Je pense ici aux problèmes que subissent certaines villes, comme Casablanca par exemple, que je connais bien et aux habitants de laquelle me lient des sentiments d'empathie, d'affection et de fidélité, que je porte naturellement à tous les Marocains», (extrait du discours de S.M. le Roi lors de l’ouverture de la première session de la troisième année législative de la neuvième législature en 2013).

Ainsi, le programme prioritaire de mise à niveau du Grand Casablanca a été présenté à S.M. le Roi en octobre 2014, qui inclut le programme de restructuration et d'intégration urbaine. Mobilisant un investissement global de l’ordre de 2,768 milliards de DH et ciblant 90 quartiers, il se manifeste sous forme de réalisation des voies principales pour le désenclavement des quartiers cibles, le renforcement des réseaux d'eau potable, d’électricité, d'assainissement liquide et d’éclairage public ainsi que la réalisation de 47 équipements publics de proximité.

Au début de l’année en cours, le Souverain a lancé des projets de restructuration et d’intégration urbaine des quartiers «Lahraouiyine Nord» et «Sidi Ahmed Belahcen», qui bénéficieront à quelque 12.200 ménages. Et veillant au bon suivi des chantiers lancés dans la capitale économique, S.M. le Roi a visité le chantier de restauration de la Mosquée Oueld El Hamra à l’ancienne médina où les travaux de restauration ont atteint un niveau très avancé portant sur la consolidation et la reconstitution des plafonds, de la salle de prière et du minaret, ainsi que la réalisation d’un toit ouvrant au niveau du patio.

À Fès, Sa Majesté a procédé, en juin dernier, à la visite de plusieurs sites historiques restaurés dans le cadre du programme de réhabilitation des monuments de l'ancienne médina. Ce programme de réhabilitation, doté d'une enveloppe budgétaire de 285,5 millions de DH, porte dans son ensemble, sur la rénovation de 27 sites historiques, dont 26 sont déjà achevés et le 27e sera lancé en 2016 La restauration des différents monuments devra contribuer au renforcement des circuits touristiques, à l'embellissement du cadre bâti, au développement socio-économique de la ville et la préservation de son patrimoine matériel. 


Système de vidéosurveillance : le premier du genre installé à Casablanca

La ville de Casablanca a bénéficié cette année d’un projet d’envergure, premier du genre au niveau du Royaume, pour garantir la sécurité des espaces publics. En effet, le 25 janvier dernier, S.M. le Roi Mohammed VI a procédé, à la préfecture de Casablanca-Anfa, au lancement du projet de développement d’un système de vidéosurveillance urbain, intelligent et optimisé, devant garantir une plus grande sécurisation de l’espace public et une régulation dynamique du trafic.
Mobilisant des investissements de l’ordre de 460 millions de dirhams, ce projet pilote s’inscrit dans le cadre des efforts visant à assurer la sécurité des personnes et des biens, à réduire le taux de criminalité, à réguler les flux de transport et à protéger les bâtiments et installations publics et leurs abords.
Ce système, financé conjointement par le ministère de l’Intérieur et la commune de Casablanca, consistera en l’installation de 760 caméras de vidéosurveillance à utilisation variable, la mise en place de 220 km de fibres optiques, l’aménagement de deux postes centraux et de 22 postes déportés, intégrera également les caméras du Tramway et d’autres caméras déjà existantes (aéroport, ports de Casablanca et Mohammedia, grandes surfaces et banques).

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