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L’Alliance mondiale pour les énergies renouvelables voit le jour à Marrakech

La fondation Solar Impulse a lancé, vendredi 11 novembre à partir de Marrakech l’Alliance mondiale des énergies renouvelables qui regroupera aussi bien de grandes entreprises que des start-up. Bertrand Piccard, le pilote de l’avion solaire ayant fait le tour du monde sans carburant, promet que d’ici 2 ans, 1.000 entreprises auront rejoint l’alliance.

L’Alliance mondiale pour les énergies renouvelables voit le jour à Marrakech
Cette alliance offrira des solutions concrètes pour résoudre les nombreux défis auxquels la société mondiale doit faire face. Ph. D.R.
Quatre mois après avoir effectué, avec André Borschberg, le premier vol solaire à travers le monde, la Fondation Solar Impulse a lancé l'Alliance mondiale des énergies renouvelables au cours de la COP22 à Marrakech. «Il est quand même inconcevable qu’il y ait des alliances de toutes natures, mais pas encore pour les énergies renouvelables». Cette alliance, qui répond à l’esprit de la COP22 qui se veut être celle de l’action, offrira des solutions concrètes pour résoudre les nombreux défis auxquels la société mondiale doit faire face. «Je vous fais la promesses que d’ici deux ans, 1.000 entreprises, entre grandes structures et start-up auront rejoint l’Alliance. Une fois réunis, ces acteurs pourront réduire de moitié les émissions de CO2», affirme Bertrand Piccard qui indique que d’ores et déjà 400 membres internationaux ont exprimé leur intention de se joindre à cette nouvelle organisation. La Présidente de la COP 21 et ministre française de l’Ecologie, Ségolène Royal, a accueilli favorablement cette initiative d’autant plus qu’en dépit de la ratification par plus de 100 pays de l’Accord de Paris, la tendance du réchauffement planétaire est de 3°C, précise-t-elle, au lieu des 2°C souhaités. «Nous avons besoin d’un saut technologique notamment dans le secteur du transport aérien». A la veille de la COP 21 de Paris,  le responsable des politiques de transports au Réseau Action Climat avertissait : «le transport aérien, responsable de 5% du réchauffement global causé par les activités humaines, doit aussi réduire ses émissions de gaz à effet de serre. À ce titre, les améliorations technologiques ne suffiront pas pour limiter la hausse des températures à 2°C». Le facteur économique plaide également en faveur des énergies propres dont les coûts baissent. « Rendez-vous compte que le Maroc arrive à produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire pour seulement 3 centimes le kilowatt/ heure", a lancé le pilote suisse.

 

 

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