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L'Europe des six planche sur la relance du processus d'intégration

L'Europe des six planche sur la relance du processus d'intégration
Le Chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, le répète à l'envi : cette Europe ne fonctionne plus et si elle ne change pas, elle disparaîtra, emportée par la vague populiste qui ne cesse d'enfler, y compris dans la péninsule. bPh. AFP

Comment renforcer l’Union européenne (UE) en partant des principaux défis que l’Europe est appelée à affronter ? C’est bien là le principal sujet de la rencontre entre le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, et ses collègues de la vieille «Europe des six». Les fondateurs de la Communauté européenne, devenue ensuite l’UE, ont été conviés hier à Rome pour un diner de travail afin de discuter de l’avenir de l’Union des 28 et «des perspectives de relance du processus d’intégration», souligne un communiqué du ministère rapporté par l’AFP. Le Chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, le répète à l'envi : cette Europe ne fonctionne plus et si elle ne change pas, elle disparaîtra, emportée par la vague populiste qui ne cesse d'enfler, y compris dans la péninsule.

L'opinion publique italienne, pourtant longtemps très favorable à l'intégration européenne, la boude aujourd'hui, après cinq ans de crise et une croissance en berne. Il faut donc bouger et vite, selon le bouillonnant Chef du gouvernement italien, qui a fait du mouvement perpétuel l'un de ses credo en politique. «Le moment est arrivé d'ouvrir un débat sur comment fonctionne l'UE aujourd'hui et comment elle pourrait mieux fonctionner», résume pour l'AFP le secrétaire d'État italien aux Affaires européennes, Sandro Gozi, un proche de Renzi. Le calendrier est favorable, selon Rome. L'an prochain, l'Europe «fêtera» ses 60 ans d'existence depuis la signature du traité de Rome, tandis que des élections nationales sont prévues en France et en Allemagne. Le secrétaire d'État italien ne se fait toutefois pas beaucoup d'illusions sur la capacité actuelle de l'UE à se réformer. «Aujourd'hui, les conditions politiques pour changer n'existent pas, mais on doit lancer un processus» susceptible de les favoriser en vue d'une «relance de l'Europe», insiste-t-il. Et dans ce contexte, les négociations avec le Royaume-Uni doivent être utilisées de manière positive pour «organiser des rapports constructifs entre la zone euro, qui doit être approfondie, et un marché unique plus large, qui doit être complété», ajoute-t-il.

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