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L’ONSSA renforce ses missions de contrôle

Malgré le nombre modeste de ses effectifs, l’ONSSA tente de renforcer ses missions de contrôle sur tout le territoire marocain. Pour l’année 2015, 18 millions de tonnes de produits alimentaires ont d’ailleurs été contrôlés à l’importation, à l’exportation et sur le marché local.

L’ONSSA renforce ses missions de contrôle
En 2015, 3.200 tonnes de produits alimentaires ont été refoulées à l’importation et 7.200 tonnes ont été saisies sur le marché local.

La mise sur le marché de produits alimentaires sûrs à la disposition des consommateurs marocains nécessite un contrôle minutieux et surtout régulier. Et parce qu’on ne badine pas avec la santé des consommateurs, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) renforce sans cesse ses missions de contrôle, et ce malgré le nombre limité de ses effectifs, a précisé Abdallah Assouel, directeur régional de l'ONSSA Casablanca-Settat, lors d’une rencontre le 24 mars à Casablanca. Assouel a rappelé que l’ONSSA disposait d’un effectif total de 1.921 personnes, dont 282 ingénieurs, 307 médecins vétérinaires et 717 techniciens, lors de la rencontre organisée par la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise au Maroc (CCBLM), ayant pour thème «Le système national de sécurité sanitaire des produits alimentaires».
«En 2010, l’ONSSA disposait d’un effectif de 2.200 personnes. Le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime n’a pas prévu de recrutements pour le moment, c’est pour cela que l’effectif diminue, principalement à cause des départs à la retraite qui ne sont pas remplacés», précise Assouel. Toutefois, pour mener à bien ses missions sur tout le territoire marocain, l’Office délègue parfois des activités à des organismes accrédités, puisque la loi 25-08, portant création de l’Office en 2009, donne à l’ONSSA la possibilité d’externaliser certaines missions. Ainsi, l’Office a déjà commencé à externaliser les prélèvements auprès de laboratoires privés accrédités, de même que le mandatement de vétérinaires privés pour le contrôle des abattoirs. D’ailleurs, 5 arrêtés d’application sont en cours de publication dans ce sens.

Pour ce qui est du commerce informel et des r estaurants qui ne disposent pas de conditions hygiéniques aux normes, Assouel se disculpe de toute responsabilité et compte sur l’implication de tous les intervenants, notamment les autorités locales pour combattre ce fléau ainsi que les restaurants qui ne disposent pas d’autorisation délivrée par l’ONSSA. «La loi ne nous permet pas d’agir sur ce volet informel. Cela incombe aux commissions mixtes préfectorales et aux services de sécurité des autorités locales. Tous les établissements alimentaires nous consultent avant d’ouvrir leurs commerces. Au cas où ils ne respectent pas cette règle, c’est à l’autorité publique d’intervenir», souligne le directeur régional de l’Office.

Sur un autre registre, l’ONSSA compte renforcer son réseau de laboratoires. L’Office compte à son actif 8 laboratoires régionaux d’analyses et de recherches et un laboratoire de contrôle de la qualité des semences et des plants. L’année dernière a connu le lancement des laboratoires de Meknès et de Casablanca. Pour couvrir le sud du pays, un laboratoire a vu le jour en 2014 à Laâyoune. Pour l’année en cours, deux laboratoires devraient voir le jour, à savoir le laboratoire phytosanitaire de Béni Mellal dans la région Béni Mellal-Khénifra, ainsi que le laboratoire de Bouznika. 

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