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La Conférence internationale de Tokyo sur l’Afrique à Nairobi les 27 et 28 août

La sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique se tient les 27 et 28 août pour la première fois en Afrique à Nairobi au Kenya. Selon Kanayo F. Nwanze, président du Fonds international de développement agricole de l’ONU, les 35 milliards de dollars que l’Afrique dépense pour importer les denrées alimentaires devraient être utilisés pour créer des emplois dans le secteur agricole.

La Conférence internationale de Tokyo sur l’Afrique à Nairobi les 27 et 28 août
La décision d’organiser la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique sur le continent africain (sur la photo Nairobi au Kenya) démontre à quel point l’appropriation par l’Afrique de son destin est en croissance constante.

La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) est un forum international, inauguré en 1993, dont l’objectif est de mobiliser et de dynamiser l’aide internationale en faveur du développement de l’Afrique. La sixième Ticad se déroule à Nairobi (Kenya), les 27 et 28 août. «Les principes directeurs sont la prise en main par les Africains de leur processus de développement et le partenariat international entre tous les acteurs concernés», souligne le bureau du conseiller des Nations unies pour l'Afrique. Selon ce dernier, la décision d’organiser Ticad sur le continent africain démontre à quel point l’appropriation par l’Afrique de son destin est en croissance constante. Cependant, et selon Kanayo F. Nwanze, président du Fonds international de développement agricole de l’ONU (FIDA), les 35 milliards de dollars que l’Afrique dépense pour importer les denrées alimentaires devraient être utilisés pour créer des emplois locaux dans le secteur agricole.

«Si une partie de l'argent utilisé pour les importations de produits alimentaires était consacrée à la création d'emplois dans les zones rurales, non seulement la plus grande population de jeunes du monde verrait un avenir viable sur le continent, mais l'Afrique serait aussi en mesure de se nourrir», a-t-il affirmé dans un communiqué de presse du FIDA.

D'après le rapport d'activité 2013-2015 du Ticad, la croissance en Afrique, en 2015, est passée de 4,6% (en 2014) à 3,7%, un ralentissement dû en grande partie à un environnement mondial difficile et à la fin du boom des matières premières.

«À ce jour, la part du commerce intra-africain reste faible, aux alentours de 12%, et il existe des possibilités d’expansion considérables, en particulier dans les denrées de base et les services», peut-on lire sur ce document. De plus, les infrastructures africaines sont les plus insuffisantes et les plus coûteuses dans le monde en développement. En dépit des énormes potentialités de l'Afrique, près de 600 millions de personnes n’y ont pas accès aux sources modernes d’électricité. Aussi, le processus de la Ticad vise à soutenir l’accélération du développement des infrastructures et des capacités sur le continent pour un accroissement du montant de l’investissement pour le développement des infrastructures, la promotion de la recherche scientifique et des transferts de technologie et un accroissement du nombre des diplômés universitaires et des personnes formées dans le cadre de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels. 

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